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Plus ça rate, plus il faut persévérer

Publié le 24 avril 2011 par Vonric Vonric

*Réflexion*Quelques semaines après mon article sur l’idéologie (et l’économie du pari) du gouvernement britannique, les quotidiens britanniques semblent reprendre la devise shadock.

The Independent du 24 mars titre ainsi: Osborne parie sur la croissance. Espérons qu'il soit chanceux :

"Ça devient compliqué Cela ne fonctionne que si nous obtenons une bonne croissance - une croissance solide battant de près de 3% par an d'ici la fin de la présente législature. Si nous y parvenons, le niveau de la dette nationale se met à descendre en pourcentage du PIB Si nous n'avons pas cette croissance - et le défi sera de faire grossir plus vite que le reste de l'UE et bien au-dessus de notre tendance à long terme - il ne s'agit pas seulement de la Coalition qui est en difficulté Nous le sommes tous [...] Si ce budget nous apprend quelque chose, c'est que nous avons besoin que les choses se présentent sous leur meilleur jour au cours des quatre prochaines années - ou, en langage plus explicite, qu'un grand nombre de variables économiques se révèlent le plus favorable possible Jusqu'à présent, en regardant nos derniers chiffres de l'inflation et de croissance, c'est plutôt l'inverse qui semble se produire"

Le FT dit plus ou moins la même chose, en titrant que Osborne maintient son plan A :

"George Osborne a ignoré les feux clignotants de l'économie britannique délivrant un budget qui a collé avec défi à son plan visant à réduire les emprunts du secteur public et alimenter la croissance du secteur privé [...] Bien que les mesures aient été largement saluées par les entreprises, le "plan de croissance" de M. Osborne  a été jugé par le Bureau indépendant pour la responsabilité du budget comme n'ayant aucune incidence probable sur le potentiel de la Grande-Bretagne croissance à long terme Le conseil financier a jeté une ombre sur le deuxième budget de M. Osborne, réduisant sa prévision de croissance en 2011 de 2,1% à 1,7% La croissance en 2012 a également été revue à la baisse à 2,9% L'organisation a également relevé ses prévisions pour les emprunts et la dette chaque année de 2011 à 2012 car elle a jugé que la forte inflation ferait automatiquement augmenter les dépenses publiques consacrées aux prestations, mais sans accroître les recettes fiscales"

Bref, le chef du Labour a résumé tout cela : "La croissance en baisse l'an passé, cette année et l'an prochain, c'est la même vieille rengaine conservatrice: c'est douloureux, mais ça ne fonctionne pas".


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