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Fais ce que je dis, ne fais pas .....

Publié le 15 septembre 2007 par Neo_igs_police

En effet pour terminer le titre chacun le sait, mais surtout ne fais pas ce que je fais. On peut en sourire ou même en rire quand c'est dit sur le ton de la plaisanterie, en revanche c'est grave quand ce sont nos super surveillants de la Police Nationale, j'ai nommé Inspection générale de la Police, mieux connu par nous policiers sous le sobriquet des boeufs carottes qui agissent de la sorte.

Comme depuis le début je vais parler de mon cas, donc pas des paroles rapportées mais des actes vécus malheureusement, il faut revenir quelques pages en arrière au moment où je suis accompagné menotté par deux inspecteurs de l' IGS, je rentre par une vieille porte qui donne sur un vieux escalier aboutissant sur un couloir des années 1950, facile je l'ai déjà indiqué, il suffit pour les gens de ma génération se remémorer les Cinq Dernières Minutes du Commissaire Bourel merveilleusement interprété par le regretté Raymond Souplex, ou alors pour les plus jeunes les lieux reconstitués en studio du célèbre commissaire Maigret et vous avez les locaux de l'IGS, sûrement que ça donne un cachet à ce beau service.

On m'assied sur un banc en bois, sans menotte, je précise que je suis en garde à vue, c'est à dire je dois en dehors des heures d'audition être en cellule, sans lacet,montre,ceinture, mais à l'IGS à une autre façon d'appréhender le code de procédure pénale, je porte ma montre, mes lacets, ma ceinture et suis totalement livré à moi-même, j'ai pour unique surveillance une femme près de la retraite derriere un petit bureau au milieu du grand couloir et derrière moi une porte ouverte, heureusement que je n'avais rien à me reprocher.

Dans le cas contraire, comme un bon ripoux chose que l'on pensait que j'étais, j'aurai pris la poudre d'escampette et tant que la femme réagisse j'étais déjà au métro ou alors, j'aurai tenté de me suicider en me jettant par la fenêtre. Si je précise cela c'est qu'il y a quelques années, à la fameuse Brigade Criminelle du 36 Quai des orfèvres un homme s'est jeté par la fenêtre en se tuant, il était assis face à des inspecteurs dans un bureau en audition considéré comme suspect voire plus. Bien évidemment nos chers amis de l'IGS ont été saisi de l'enquête et ont conclu à une faute grave des policiers, pour manque de surveillance de l'individu en question, qui de toute évidence n'aura jamais de procès. Les inspecteurs du groupe ont été puni.

Pour en revenir à mon cas, pour encore prouver l'incompétence de l'IGS et le manque de professionnalisme au dessus des lois, ont fait une terrible erreur de me laisser sur un banc libre de mes gestes, imaginons le cas, que je m'enfuie, ou que je saute par la fenêtre, l'IGS aurai dit, il était attaché avec des menottes à un crochet fixe, il ne pouvait pas s'enfuir, il a du se détacher tout seul, c'est connu à part dans les films ou à la télévision, il faudra m'expliquer comment on ouvre des menottes administratives avec autre chose que sa clé.

De plus une enquête aurait été diligentée par l'IGS, étonnant non, on connait de suite les conclusions, puisque ils ne vont pas se marcher sur les pieds à l'intérieur même du service, on en revient au titre de l'article, "Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais" Un grand bravo pour l'exemple...

Au moment où j'écris cet article je remarque que des policiers ont été condamnés pour avoir abusé de leur qualité professionnelle  afin de profiter des faveurs de prostitués, mais où était l'IGS.

Trois CRS condamnés pour viols de prostitués

La cour d'assises de Paris a condamné à sept ans de prison trois anciens CRS reconnus coupables de viols aggravés de prostituées.   Source  AFP

c'est vrai à part prendre des délations, ils ne faut pas compter sur eux pour enquêter, sinon il y aurait moins de vrais ripoux interpellés après plusieurs mois  et moins de fonctionnaires auditionnés pour rien à la prmière dénonciation.


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