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Inspection générale de la Police nationale

Publié le 27 août 2007 par Neo_igs_police


Afin de bien savoir quel est ce service qui se donne tous les pouvoirs pour une simple raison, c'est la plus haute instance de la Police Nationale, du Policier de base à l'Officier supérieur, sauf erreur de ma part, institution crée dans les années 1870, personne ne peut y échapper, je vais vous expliquer en quelques lignes comment est constitué ce service et leurs pouvoirs réels, ils ont un principe, ils travaillent beaucoup sur délation, quand un Policier est dans leurs mains, ils le font tellement mijoter jusqu'à le détruire d'où leur surnom des "boeufs carottes", ils n'ont jamais tort, ne s'excusent jamais , au contraire s'ils ont quelqu'un en ligne de mire ils le traque jusqu'à le faire tomber pour n'importe quel motif, rarement pour celui qui a conduit à l'interpellation.
Sur délation une affaire sur sept conduit à un non lieu, mais le problème si l'auteur de la délation qui est souvent une dénonciation calomnieuse d'un particulier ne se rétracte pas, il faut que le fonctionnaire de Police puisse apporter la preuve de sa non culpabilité, car l'enquête est souvent faite à charge.
 Selon le motif de la délation, le fonctionnaire se retrouve mis à pieds si l'enquête n'a pas abouti dans le bon sens pendant la garde à vue et le conseil de discipline est requis, ce qui signifie pour le fonctionnaire incriminé à tort une carrière terminée, ce qui peut engendrer une maladie grave à vie pour cette injustice , voire le suicide. L vrai ripou en revanche n'est pas assez puni, de plus il utilise les mêmes méthodes que les voyoux voire pire, puis ne sent pas en difficulté devant l' IGS, puis il sait que sa vie et sa carrière sont mis en jeu, ils ont choisi, il y en a de nombreux dans la Police Nationale qui ne se font jamais prendre de suite, il faut souvent des années, pendant tout ce temps, ils ont préparé leur reconversion professionnelle. A l'inverse d'un innocent qui est de suite mis en cause et victime de l'injustice, même lorsque les faits sont avérés de la non culpabilité, on le laisse sur la touche, mieux il gêne, on attend qu'il quitte l'administration de sa propre volonté, s'il ne le fait pas on l'aide un peu, les syndicats interviennent au début de l'affaire, s'il n'y a pas de suite, ils s'effacent  et on n'entend plus parler d'eux, ils nous laisser croupir dans votre coin.
Je n'excuse en aucun cas ce genre d'attitude de devenir un ripou, mais à mon avis, c'est une attitude latente que le fonctionnaire a en lui, dans les grosses affaires, ils se rapprochent trop des délinquants et oublient qu'ils sont des Policiers.
Heureusement c'est une minorité dans la Police ce genre de personnes, toujours à la base l'appât du gain, mais on ne choisi pas de devenir policier pour être riche, il faut avant tout aimer son prochain, et mettre hors état de nuire les délinquants, pas de lier des amitiés qui n'en sont jamais qui conduisent un jour ou l'autre à une arrestation ou à un "suicide". L' IGS, n'a pas encore fait le distingo entre un ripou et une personne injustement dénoncée.
Il est bien entendu quand un Policier fait une bavure la presse s'en empare en grossissant souvent les choses, mais quand l' IGS en fait une ou en provoque une indirectement, au pire c'est une simple erreur,  jamais la presse en parle.
Comme ancien Policier, il est préférable d'être auditionné par un gros service de Police Judiciaire, ils restent humains et ne considèrent par le gardé à vue comme l'auteur du délit, ils ont énormément de preuves avant d'interpeller un témoin suspect, ce qui n'est pas le cas de l'IGS.
Pour en avoir été aussi victime, je sais de quoi je parle, pour ma part l' IGS n'est pas un Service de Police, mais un Service qui veut faire "tomber " le maxium de policiers, eux aussi il leur faut du chiffre.
 Dans le cas d'une dénonciation calomnieuse, qui est un délit, seul le Fonctionnaire peut poursuivre à ses frais avec tout ce que cela comporte, l'ouverture d'un procès, tribunaux et sentence, qui ne rendra jamais l'honneur  du fonctionnaire de police qui n'a jamais rien fait, (il y a toujours des collègues qui penseront, il n'y a pas de fumée sans feu) dans la plupart des affaires c'est une vengeance du délateur.
L'Inspection Générale de la Police Nationale à d'autres missions et les affectations au sein de service est limitée dans le temps, à leur tête on y retrouve souvent  des grands patrons sur mutation, pas toujours à la demande de l'interressé.
Un petit rappel:

La « police des polices » est l'appellation courante pour l'I.G.P.N. (Inspection Générale de la Police Nationale) et l'I.G.S. (Inspection Générale des Services), ces deux services ont été officiellement fusionnés par Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur, par un décret en date du 31 Octobre 1986. Mais ils fonctionnent de fait de manière indépendante.
Ces deux services aux compétences territoriales différentes (préfecture de Paris, pour l'I.G.S et tout le reste du territoire pour I.G.P.N) sont chargés du contrôle administratif et disciplinaire de l'activité des services de la police nationale ( RG et DST exceptés). On peut dire cependant que le directeur de l'I.G.S, nommé par le préfet de Paris, qui est lui-même nommé par le ministre de l'Intérieur, est le poste le plus important des deux, puisqu'il assure l'intérim de la direction de l'I.G.P.N, en cas de vacance de ce poste, alors que l'inverse n'est pas vrai.
L'IGS/IGPN a un rôle d'audit de l'activité policière, ainsi qu'un rôle d'enquête dans le cadre des affaires disciplinaires qui concernent la police nationale. Longtemps, l'I.G.S a été perçue comme davantage disciplinaire que l'I.G.P.N, qui avait tendance à se spécialiser dans les audits. Mais, ces dernières années, l'activité des deux organisations s'est égalisée, notamment avec la création de deux délégations régionales de discipline à Marseille et Lyon, pour l'I.G.P.N, et le recentrage de l'I.G.S vers des activités de contrôle administratif.
L'une et l'autre de ces inspections sont rattachées à la direction de l'inspection générale de la police nationale, elle-même rattachée au ministère de l'Intérieur.
Ils sont surnommés par les autres policiers comme étant les bœuf-carottes, surnom donné pour leur réputation de « cuisiner » longtemps les personnes interrogées par leurs services.


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