Megafault

Megafault. (réalisé par David Michael Latt.)

Le principe de la faute de goût.

On continue chez The Asylum. Lorsqu'on réalise un nanar et que l'on est conscient que c'est un gouffre abyssal au niveau de la qualité, on ne l'appelle pas Megafault. C'est un aveu d'impuissance en plus d'être une sacrée faute de goût.

La (z)histoire (car il en faut bien une).

L'histoire du jour est simple (pour changer). Alors qu'une spécialiste des secousses sismiques fait un discours devant une assemblée aussi crédible que Christophe Lambert dans le rôle de Raiden, un méga putain de tremblement de terre se manifeste et détruit une tonne de décor en carton ou en effets numériques foireux. Hasard? Fatalité? On n'en saura jamais rien. Mais notre chère sismologue qui se trimballe un mari et une gamine encombrants découvre avec son mentor (un acteur raté présent dans toutes les productions du studio) une faille inconnue qui passe sous les failles connues et va détruire le monde... Putain, je veux infiltrer ce studio car je suis convaincu que le salaire des employés est en fait constitué de champis hallucinogènes pour maintenir ce beau monde dans sa médiocrité crasse.

Rayon laser de la mort qui tue.

Comme on s'en serait douté, les effets spéciaux sont pathétiques. Incrustations toutes pourries, destructions encore plus pourries que dans leurs autres productions. Vraiment moche. Les acteurs sont encore plus mauvais que dans n'importe quel soap opéra de bas-étage et la crédibilité scientifique est digne des pires épisodes de Stargate SG1. Mais hélas, rien n'est drôle et l'envie de somnoler domine. Mais chez The Asylum on a plus d'un tour dans son sac et ils nous sortent une idée tellement improbable qu'elle en est géniale. Les militaires ont crée, pendant la guerre froide, un satellite qui lance des rayons lasers créant des secousses sismiques. Et ils espèrent que celles-ci annuleront celles provoquées par la méga faille....... Ils sont sous champis! Lorsque le plan échoue, ils décident d'atomiser une montagne pour créer un nouveau Grand Canyon. Ultra-débile...

Mise en scène?

Ils nous prennent toujours pour des cons. Ils foutent comme dans Mega Piranha le nom des lieux (même lorsqu'on les a déjà vu X fois avant).

 

Dommage, le potentiel de cette histoire est gâchée par un manque d'humour. Il y a mieux comme nanar.

Note: