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Lolita Lempicka de Lolita Lempicka, un solide pilier au goût d'enfance

Publié le 15 avril 2011 par Papillondessenteurs @Papillondessent

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Lolita Lempicka, créatrice à l'imaginaire fort développé, a lancé son premier parfum en 1997 ... Déjà !

C'est un parfum qui a suivi la tendance d'Angel, celle des orientaux gourmands.

Mais contrairement à de nombreux concurrents, Lolita Lempicka a su toucher les consommatrices dans la durée, avec son flacon pomme violet et ses effluves emplies de souvenirs d'enfance, entre bonbons à la violette et rouleaux de réglisse.

J'ai adoré le concept, qui comme Mugler, se distinguait fort bien de ses comparses, avec un vrai parti pris tant olfactif que créatif.

La publicité mettant en scène cette sorte de nymphe gracieuse dans une forêt magique me semblait culotté mais très réussi.

Tel un conte de fée, pour les princesses des temps modernes !

Et les aides à la vente sont très bien vus, avec des coffrets qui ne demandent qu'à être gardés, comme les boites-cadeau mini commodes dernièrement lancées.

Le flacon s'intégrait aussi très bien dans cette ambiance onirique, avec pour symbole la fameuse pomme (et oui, Nina n'a rien inventé) d'un violet mystérieux et profond.

Quant au jus ... Ici encore, je ne peux que saluer l'audace : c'est jeune, moderne, gourmand mais pas trop collant.

Pour en parler, je ne peux pas me limiter ses notes principales, il me faut aussi commencer par évoquer la tête, déjà bien étoffé : des notes fruitées et acidulées d'agrumes et autres délices du soleil, côtoient la badiane si caractéristique, renforcée par un accord boisé chaleureux.

L'accord anisé étant palpable, la messe est dite !

Mais c'est ensuite qu'intervient le coeur du parfum, devenu si reconnaissable et reconnu : les notes fleuries classiques telles que la rose et le jasmin féminisent la douce et attirante violette.

La réglisse prend soudain le dessus, à la fois très enfantine et très percutante.

Une belle harmonie se dessine, la magie et la féérie sont bien là.

Puis, le fond sensuel en diable renforce le côté gourmand du jus grâce à des notes vanillées et rondes (accord amandé/tonka ultra addictif, note fleurie crémeuse et balsamique proche de l'héliotrope).

Et bien entendu, l'indipensable vanille, tantôt boisée, tantôt sirupeuse.

En bref, c'est un parfum avec un sillage et une tenue sans faille. Il possède une réelle signature, et même si les puristes peuvent regretter ses déclinaisons, je leur trouve à la plupart une vraie raison d'être, avec une mention spéciale pour l'Eau du désir, Fleur Défendue et Minuit Noir, très réussies à mon goût.

Conclusion : Lolita Lempicka le Premier parfum est à réserver particulièrement aux femmes qui n'ont pas perdu leur âme d'enfant ...


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