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Trésors oubliés (1) : Drôle de destin que celui...

Publié le 27 avril 2011 par Mmepastel

Trésors oubliés (1) :

Drôle de destin que celui d’Emmanuelle Parrenin… Je l’ai découverte grâce à cet article des Inrocks, qui la présente comme une fée-sorcière, et évidemment, je me suis précipitée pour l’écouter… Voici les passages de l’article qui m’ont accroché l’oeil avant que ses chansons accrochent mon oreille :

 En 1977, une jeune chanteuse joueuse de vielle à roue nommée Emmanuelle Parrenin, muse de la scène folk française d’alors (Malicorne, Mélusine, Gentiane et tous ces groupes au nom de tisane), sort son premier album, Maison rose, puis s’en va. (…) Un des meilleurs disques jamais enregistrés en France : plus onirique, plus épuré, plus aiguisé, plus sensuel, surtout plus mystérieux, insaisissable. Trésor caché et chef-d’oeuvre du folk psychédélique. Ceux qui ont poussé la porte de Maison rose sont encore rares mais personne n’en est sorti indemne.”

Elle disparaît ensuite du monde des disques mais pas celui de la scène puisqu’elle travaille pour Carolyn Carlson (pour laquelle elle compose des musiques de ballets), réchappe d’un incendie et manque de perdre l’ouïe. Elle s’installe ensuite dans un chalet isolé en Savoie et soigne des enfants autistes grâce à la musicothérapie ; elle parle ainsi de cette expérience : “J’ai vécu là des choses extraordinaires. J’étais très médium, à l’époque. Pendant un an, j’ai rempli un cahier de formules mathématiques sur le son. Ça venait de nulle part, je n’y comprenais rien mais des scientifiques m’ont dit que ça avait un sens. J’avais de la musique en tête, très belle, j’en rêvais, mais j’étais incapable de la transcrire. Je ne pensais pas refaire un disque. J’enfouissais ma tristesse, j’avais toute cette musique en tête et je ne pouvais pas la réaliser.” 

Elle finira, grâce à son fils, à renouer avec le monde des disques et vient de sortir son deuxième album, Maison Cube, dont on vous parle très vite dans un prochain post, promis.

Écoutez d’abord la Maison Rose de 1977.

Trésors oubliés (1) :
Drôle de destin que celui...

highpresssure:

Emmanuelle Parrenin, “Maison Rose”, from the album Maison Rose, 1977

Photographie (détail) de Lili Roze vue chez darksilenceinsuburbia.

Merci à shutterblues.


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