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V 2

Publié le 29 avril 2011 par Flow

V. (crée par Scott Peters)

Saison 2.

Le nouveau visage de la médiocrité.

 

 

Il y a deux genres de remake: l'utile et l'inutile. Au début de cette série, on aurait pu croire qu'elle faisait partie de la première catégorie de par l'actualisation du discours (l'immigration et le terrorisme à la place des nazis et de la résistance). Mais la première saison a détruit toute espérance. Le final prometteur laissait augurer une sérieuse amélioration qui, en fait, s'est révélée n'être que paroles en l'air.

 

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N'importe nawak.

Cette saison 2 a été raccourcie de trois épisodes pour au final n'en contenir que dix. Je ne sais pas si cela a joué sur la qualité de la saison mais force est de reconnaître qu'elle est encore plus mauvaise que la première. Le manque d'action de la cinquième colonne est toujours présent pendant quelques épisodes. Ils subissent les évènements sans bouger. C'est inintéressant. Puis, Erica se réveille et passe à l'action. Mais voilà, on touche du doigt le n'importe quoi: ce n'est pas crédible une seconde. Elle qui est mesurée, qui ne veut sacrifier personne passe en un épisode au statut de grosse salope qui massacre tout ce qui bouge pour le bien commun. Le fond n'est pas travaillé. Alors qu'il y avait matière a développer des choix moraux intéressants. Et c'est cela du début à la fin.

De la connerie des personnages.

Du coup, les personnages semblent tous très cons. Erica est donc très blonde (confier la mission du meurtre d'Anna, la plus grosse salope de l'Histoire, à sa fille frêle et indéterminée c'est aussi intelligent que de mettre ses doigts dans une prise). Le prêtre se cantonne à la parlotte rébarbative, Hobbes à l'action guy sans cervelle et le journaliste à la figuration. Il reste les plus drôles. Anna, la grande méchante, est tellement méchante qu'elle est plus risible qu'effrayante. Elle passe tous les épisodes derrière ses vitres numériques toutes moches à lancer des grandes menaces et à comploter. Une pure caricature. Puis vient Ryan. Alors lui, il est presque sur la première marche du podium. Mais quel con! Il se laisse avoir par un chantage pathétique durant la moitié de la saison puis passe l'autre moitié à chialer avant de se faire massacrer par sa fille encore plus stupide que lui! Il faut le faire.

Soutenons Tyler!

Mais il reste le fils d'Erica: la palme du boulet, toutes séries confondues, lui revient. Je n'ai jamais vu ça! L'acteur est terriblement mauvais, on veut le frapper dès qu'on le voit. Il a même dépassé, dans mon cœur, le docteur Mohinder Suresh de Heroes, alors que ce n'était pas donné! Un blaireau qui fait le contraire de ce qui est logique. Le voir attaquer l'église est un pur moment... De plus, les scénaristes semblent se foutre de sa gueule car ils nous expliquent qu'il lui manque la moitié de son ADN. Ça ne s'invente pas... Lorsqu'il se fait violemment bouffer à la fin de la saison, on touche du doigt le magistral! Une récompense pour avoir suivi la série.

Vous l'aurez compris, V c'est nul et le final où tout s'accélère n'arrange rien tout en ne promettant rien de bon (si suite il y a). Et puis, gâcher la présence de Jane Badler (Diana de la série originale) est juste impardonnable. Passez votre chemin.

Note:

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