So long, Michael!

2005-2011. 137 épisodes. Michael Scott, Steve Carell, manager régional d’une entreprise de papiers, patron le plus cabotin au monde, enfant gâté et véritable tornade imprévisible, se retire. Fini les rames de papiers (ou les imprimantes), fini l’absurde présence de ce clown incompris. Carell s’en va, la série aussi, sans doute.

Devant l’inconsistance de The Office depuis le début d’année, on avait du mal à croire que la sortie de Michael Scott serait mythique. A tort, comme si la baisse de régime ne devait qu’être l’anticipation de ce nouveau néant : la tête d’affiche partie, il reste à trouver de quoi réalimenter un show moribond. Et malgré la présence d’un Will Ferrell étrangement monolithique (inquiétant, comme s’il avait perdu son mojo..), on risque fort de quitter le navire en même temps que Michael. Reste quand même à voir une fin de saison en forme de compétition, pour savoir qui remplacera définitivement notre héros. Et si le passage de quelques guests ne fait qu’appuyer la perte subie, on aimerait voir The Office se réapproprier cet humour si typique, à la limite d’un quotidien absurde et d’un réalisme stupéfiant. L’espoir fait vivre, donc acte. Nouvelle gueule, ou montée en grade d’un habitué (et ça n’est pas l’invisible Dwight qui risque d’y faire grand chose)? A suivre.

Cette dernière apparition de Michael Scott aura eu le bénéfice de nous sortir toute la nostalgie de sa présence durant ses sept saisons. Et si les dernières notes sont bien lacrymales, on ne désespère pas, vu le format, de retrouver la belle tête d’un Carrell au détour de quelques épisodes. Voir, en toute absurdité, avant la fin de saison…

Salut Michael.

Michael Scott: What is the single most important thing for a company? Is it the building? Is it the stock? Is it the turnover? It’s the people. The *people*. My proudest moment here wasn’t when I increased profits by 17%, or cut expenditure without losing a single member of staff. No, no, no, no. It was a young Guatamalan guy, first job in the country, hardly spoke a word of English, but he came to me and he went « Mr. Scott, will you be the Godfather to my child? » Wow. *Wow.* Didn’t work out in the end. We had to let him go. He sucked.