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[Critique DVD] Belle épine

Par Gicquel

Le vertige de la page blanche. Rien à dire, ou si peu, sur ce film qui me poursuit encore ce matin, devant la vacuité de son propos. Un portrait de jeunes filles en fleur, les premiers émois de l’amour, et la sourde révolte de l’adolescence qui va avec.

Que le sujet ait déjà été traité par l’écrit, l’image ou le son, importe peu ; il s’inscrit dans la logique de la création artistique. Mais le reprendre pour s’affirmer en tant qu’auteur, sans y ajouter une véritable personnalité, me laisse perplexe.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Maurice Pialat aurait une influence sur Rebecca Zlotowski , dont c’est le premier film et qui tempère l’analyse. « Même s’il construit des émotions que je ne ressens pas, l’hystérie ou le dysfonctionnement familial, j’y reconnais peut-être une apparente désinvolture dans les enjeux dramatiques du scénario et une attention aux corps, avant le cadre ».

Il va falloir que je révise « Van Gogh », «  Police » et autre « Loulou » pour mieux reprendre cette «  Belle Epine » dénaturée de son sens premier , malgré l’interprétation des jeunes comédiennes, Léa Seydoux et, Anaïs Demoustier.

[Critique  DVD]  Belle épine

Elles se fondent dans le paysage imaginé par la cinéaste, à partir de pulsions, d’humeur et de sensations qui ne font pas un scénario. Mais un charivari d’images plutôt brouillonnes, illisibles parfois dans ce tourbillon  de motos vrombissantes, alibi conceptuel à l’émergence rebelle de notre héroïne ;   peut-être  le signe d’une nouvelle écriture cinématographique qui se cherche, et qui personnellement m’a très vite lassé.

Aucun bonus pour accompagner le film, mais pour une fois je m’en passe aisément.

[Critique  DVD]  Belle épine

MAIS ENCORE

Ce film qui a obtenu le prix Louis-Delluc du premier film a été réalisé en écoutant la musique composée par ROB pour le film.. Le CD, avec la musique originale accompagne le dvd.

Valérie Schlumberger, qui joue la mère de Léa Seydoux dans le film, est également sa mère dans la réalité. La jeune comédienne ignorait jusqu’au premier jour de tournage qu’elle jouait ce rôle, « afin de préserver l’effet de surprise. » Elle a auparavant tourné pour Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds où elle fait une apparition, ainsi que pour Ridley Scott dans Robin des Bois,et plus récemment  » La princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier .


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