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OM : Dassier trempé

Publié le 05 mai 2011 par Levestiaire @levestiaire_net

A deux jours de l’anniversaire de Grégoire Margotton, le Vestiaire vous présente le Pape Diouf à lunettes ou le Bernard Tapie du pauvre.

OM : Dassier trempé

Si depuis deux ans l’Olympique de Marseille ne connaît plus la crise, c’est en partie  grâce à son président, le si sympathique Jean-Claude Dassier. Hommage.

Quand Alexandre Delpérier n’interviewe pas Raymond Domenech en exclu, il a parfois le temps de trouver des idées originales. Comme envoyer les caméras de Direct 8 déambuler dans le 400 m carrés de Jean-Claude Dassier sur les hauteurs provençales. Six ou sept modestes canapés, une cuisine américaine à peine plus grande que le Stade Vélodrome, Jean-Claude c’est un peu vous et moi. D’ailleurs il s’appelle Jean-Claude comme ton parrain qui a toujours rêvé d’habiter un 26 pièces.

Mako ou maquereaux ?

Jean-Claude c’est pas le football qui lui en a foutu plein les poches. Avant les droits télé, il y a eu la télé : « A l’époque je gagnais bien ma vie » se souvient nostalgique le saint-patron phocéen. Il ne se souvient pas en revanche de son dernier sourire, c’était en 1991 quand il visionne les essais de Marianne Mako, avec  Thierry Roland  :  »Celle-là elle a le talent où il faut. » Mathoux, Kupferminc, Houy, Hardy, Jaillant, Praud, c’est bien lui, patron des sports. Les pet shop boys 90 minutes avant le doublé de Kostadinov, c’est lui aussi. Tout n’est donc pas à jeter. Il se débarrassera quand même du Top buts. C’est au service des sports de TF1 devant les reportages de Vincent Hardy, qu’il prend l’habitude de relativiser. Un mort par overdose en pleine orgie, ce sont les risques du métier. Une interview ratée de Pascal Praud, c’est un pléonasme, il finira quand même par le virer de LCI. Car entre-temps JC est devenu le patron de la chaîne info d’à côté.

Brandao de morues

Passionné d’animaux, il n’a pas son pareil pour renifler un minou. Ferrari, Lapix, Theuriau, Moulet. La chance du débutant. Pulvar ? Simple pigiste. « T’es vachement bien, t’es super, mais Machine est plus jolie que toi. » L’égalité des chances. Et puis arrive Marseille, sa bonne mère, ses viols sur autoroute, ses chants injurieux. « Taïwo, j’arrive pas à lui en vouloir. » Jean-Claude c’est un peu notre grand-père. Sauf que les blagues racistes du dîner ne le font pas rire. Il ne rit jamais, même quand il prend une branlée aux municipales sur le bassin d’Arcachon. Mais au fond il s’en branle, sa villa a triplé de valeur même si son voisin c’est Julien Courbet.

Pendant ce temps-là, Pape Diouf pense que le foot français est raciste. Qu’il rende sa Mégane décapotable.


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