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[Xbox 360] Test : Portal 2

Publié le 06 mai 2011 par Janvianoce

[Xbox 360] Test : Portal 2

Le premier Portal avait été annoncé par surprise par Valve, responsable de la franchise Half-Life, pour ne citer qu’elle. L’annonce avait créé une onde de choc dans la sphère vidéoludique, de par son gameplay audacieux et son ton très décalé. Sorte de petit spin-off à l’univers d’Half-Life, Portal nous mettait dans la peau d’une jeune femme se réveillant dans un complexe de tests d’Aperture Science, gros concurrent de Black Mesa, et nous mettait dans la main le fameux Portal Gun, qui nous permettait de passer de salle de test en salle de test, mettant à profit ce générateur de portails pour résoudre les énigmes imposées par GLaDOS, l’intelligence artificielle – et que je trouve particulièrement attachante – du complexe.

[Xbox 360] Test : Portal 2

Aperçu du mode coop, et du danger des énigmes

Alors que Portal 1 se terminait sur la destruction de GLaDOS, Portal 2 s’ouvre sur votre réveil au sein du complexe, en zone de cryostase où vous avez été placé. Et suite à un dysfonctionnement du système de stase, 100 ans se sont écoulés… Sans trop en dévoiler – car vous irez de surprises en surprises – sachez que vous serez dans un premier temps accompagné par Wheatley, un robot à l’accent « so british », qui, en plus d’être maladroit, se trouve être un infatigable bavard, et vous fera éclater de rire la plupart du temps. Il vient à vous de son propre chef, étant donné que vous êtes la seule survivante (ah, oui, j’ai oublié de vous préciser que vous êtes une femme) du centre et voudrait s’échapper avec votre aide. Etant donné la situation, vous ne vous ferez pas prier, et vous vous retrouverez vite reconfrontée à GLaDOS qui vous emprisonnera à nouveau pour faire de nouveaux tests en salle avec le Portal Gun, encore et encore, pour se venger d’avoir été assassinée par vous. Ouvrant et concluant chaque énigme, elle ne manquera pas de vous faire quelques remarques sarcastiques qui vous feront bien comprendre que vous êtes dans un sacré pétrin, jusqu’à un renversement de situation plutôt inattendu et changeant complètement la donne.

[Xbox 360] Test : Portal 2

Ca, ça, c'était génial. Le BSOD made in Aperture Science

Gameplay :

Portal 2 s’appuie sur ce que Portal proposait déjà, en y ajoutant de nombreuses améliorations. On y retrouvera donc sans surprise le Portal Gun, vous permettant de créer deux portes reliées entre elles que ce soit sur un mur, sur un plafond, etc. On y retrouve également ces fameux casse-têtes à base d’interrupteurs et de cubes à poser dessus, ainsi que les fameux robots mitrailleurs à la précision mortelle, mais dont la voix fait penser à une petite poupée pour petites filles. A cela viennent se rajouter le pont de lumière, une surface générée sur laquelle vous pourrez marcher, un tunnel-de-lumière-qui-fait-aussi-ascenseur, différents fluides que vous pourrez étaler afin de profiter d’une vitesse accrue, de rendre surfaces et objets fortement rebondissants, ou de pouvoir rendre des surfaces inadaptées finalement aptes à être utilisées comme portails. Ah, et j’oubliais les lasers mortels aussi. Et les catapultes. Oui, vous voyez, il y a vraiment de quoi faire, surtout si vous combinez tout ça dans de gigantesque pièces, encore plus tordues que ce que le premier Portal nous proposait.

Au niveau de la jouabilité, rien de compliqué : les deux sticks pour se déplacer et s’orienter, la touche A pour sauter, la B pour s’accroupir, la X pour saisir, les gâchettes pour les portails, et la touche RB pour zoomer, ce qui vous aidera plus d’une fois.

La progression est assez similaire, malgré la variété d’environnements et de situations, on arrive dans une zone, on stresse déjà rien qu’à voir ce qui nous attend, on tente, on bloque, on s’énerve, avant de s’insulter intérieurement étant donné que, pour citer GLaDOS « la meilleure des solutions est souvent la plus simple ». Mais même s’il n’y a pas d’obstacle majeur à votre progression, certains passages seront particulièrement ardus, et vous demanderont une bonne dose d’imagination afin d’utiliser le décor de la meilleure manière qui soit pour vous sortir de votre pétrin.

A noter l’ajout d’un mode coopératif que je n’ai pas pu tester, mais apparemment, selon les échos que j’en ai eu, c’est une deuxième jeunesse offerte à votre jeu, avec des niveaux conçus exprès pour cette expérience, tout comme le scénario.

[Xbox 360] Test : Portal 2

Ca y est ? Vous êtes perdus ? C'est normal : c'est Portal 2.

Graphismes :

C’est assez épuré, on est dans un centre d’expérimentation, hein. C’est très clinique, mais certains environnements sont particulièrement vastes, et l’inévitable brouillard fera son apparition dès que les distances deviennent un peu trop grandes, comme avec certaines superstructures aux aspects malgré tout très simplistes. Sinon, les différents effets de fluides, de portails, sont plutôt bien rendus, les animations, notamment celles de Wheatley sont très crédibles et permettent de faire passer des émotions d’une manière très probante.

Son :

RAS pour la musique, assez discrète, et amusante par moment. Les dialogues sont quand à eux vraiment savoureux, et même si la VF s’en tire bien, je ne saurais trop vous conseiller de vous rabattre sur la VO. J’ai rarement autant ri devant un jeu vidéo.

Scénario :

Ce serait criminel d’en rajouter, je risquerais de spoiler. Sachez néanmoins qu’il est bien présent, a son importance, et vous éclairera entre autres pas mal de zones d’ombres concernant Aperture Sciences.

[Xbox 360] Test : Portal 2

Les deux compères que vous aurez le loisir d'incarner lors du mode coopératif.

Conclusion :

Une suite particulièrement réussie ! J’ai pris un réel plaisir à user et abuser de mon Portal Gun et à traverser toutes ces épreuves. Leur variété, que ce soit dans le contexte scénaristique, ou dans les lieux proposés, fait que même si le but reste le même : arriver à s’échapper, on le fait sans jamais se lasser. Vous vous surprendrez, une fois au boulot ou à l’école, à réfléchir à cette pièce dont la porte est inaccessible malgré que vous ayez quasiment tout essayé. Ce sentiment de triomphe, ou de petite honte amusante quand vous y arriverez aussi, c’est à vivre. Un excellent mélange de FPS et de jeu de réflexion, mâtiné d’un énorme souffle d’humour so british ! Assurément un must-have !


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