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Cool dimanche 29 : Théâtre - "D'un retournement l'autre", Frédéric Lordon

Par Plumesolidaire

 


Les Matins - Frédéric Lordon par franceculture

D'un retournement l'autre

Frédéric Lordon

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Date de publication : 05/05/2011

Le rideau s’ouvre : Messieurs les Banquiers, son Altesse le président de la République française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour. La pièce peut commencer : lessivés par la crise des désormais célèbres « subpraïmes » (sic), les Banquiers s’apprêtent à sonner à la porte de l’État pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie… avant que le résultat de leurs acrobaties ne fasse exploser les dettes publiques et conduise à la rigueur pour tous ? pour tous les autres qu’eux.

 

C’est une forme particulière, et inattendue, celle de l’alexandrin, qui est ici convoquée pour mettre en scène la crise de la finance mondiale. Peut-être en effet fallait-il l’ambivalence d’un vers qui convient à la tragédie aussi qu’à la comédie pour saisir et la déconfiture d’un système aux abois et l’acharnement bouffon de ses représentants à le maintenir envers et contre tout.

 

Mais ce que ces « élites » aveuglées par leur domination, et déjà disqualifiées par l’Histoire, ne voient plus c’est qu’un retournement peut en cacher un autre. Et celui des marchés annoncer celui du peuple.

 


Le texte de la pièce est suivi d’un post-scriptum : « Surréalisation de la crise ».

Économiste, Frédéric Lordon est notamment l’auteur de Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières (Raison d’agir, 2008), La Crise de trop (Fayard, 2009), Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010).


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LES COMMENTAIRES (1)

Par tchiptchip
posté le 13 mai à 13:40
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Frédéric Lordon est aussi bon économiste, peut-être, que Malherbe fut bon poète.

Inversement, je suppose que Malherbe eût été aussi nul dans la chose financière contemporaine, que Frédéric Lordon est nul dans l'écriture poétique.

Un hiatus, une élision abusive, une synérèse illégitime, la rime d'un singulier et d'un pluriel ... 4 fautes rien que dans les seuls 4 "alexandrins" cités sur France-Cul ^^ ! Qu'est-ce que ça doit être 4 actes comme m... !

pfffffff

Il a raison l'alexandrin fait rire comme tout jeu, quand on y joue vraiment un bon joueur s'y amuse ! "un bon poète n'est pas plus utile à l'état qu'un bon joueur de quilles" disait Malherbe. Ce même Malherbe conscient de la difficulté du jeu demandait 10 ans de repos pour le poète ayant achevé un bon sonnet.

Mais là... ce qui a été écrit sous le nom d'alexandrins par Lordon c'est lourdaud, c'est pas des vers, c'est même pas drôle.

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