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Astérix aux jeux olympiques

Publié le 08 mai 2011 par Olivier Walmacq

Astérix et Obélix aident Alafolix aux jeux olympiques pour gagner et conquérir la belle Irina. Mais Brutus, fils de César et lui aussi amoureux d'elle, va tout faire pour les en empêcher...

Astérix aux jeux olympiques

La critique gauloise de Borat

Après le moyen Astérix et Obélix contre César et le fantastiquement drôlatique Astérix et Obélix Mission Cléopatre, c'est un pur navet que nous offre Thomas Langmann (qui s'est rattrapé financièrement avec Mesrine dans l'année) et Frederic Forestier.
En effet, Asterix aux jeux olympiques est très mauvais. Tout d'abord, ce film a eu du mal à se faire. D'abord, Gerard Jugnot voulait faire avec la troupe du Splendid Asterix en Hispanie, une adaptation du 14ème épisode des aventures du petit Gaulois.
Cela aurait été facile étant donné que Christian Clavier incarnait Astérix à l'époque. Mais Albert Uderzo n'a pas approuvé. D'ailleurs, il n'avait pas non plus approuvé Mission Cléopatre.

 

Alain Delon.
 Viens prendre ta baffe!

Pendant plus de 5 ans, Astérix 3 ne s'est pas fait jusqu'à l'arrivée de Langmann. Un gros budget est donné(le film le plus cher de France), on retrouve énormément d'acteurs bankables ou en vogue (Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde, Alain Delon, Stéphane Rousseau, Alexandre Astier, José Garcia, Elie Semoun....) et le tour est joué. Sauf que non.
Ce film, comme je le disais tout à l'heure, est une bouse immonde. Un tel blockbuster se devait de tenir ses promesses. Mais Asterix aux jeux olympiques ne parvient jamais à séduire.

Clovis Cornillac et Jérôme Le Banner.

Nous avons droit à une floppée de blagues, dignes d'un enfant de 2 ans (je plains le gosse). D'ailleurs, à part les enfants (et encore), peu de gens apprécieront ce film bourré d'effets spéciaux inutiles et tapageurs. Le coup de grâce, c'est Alain Delon.
Certes ce mec fut un grand acteur (voir Le cercle rouge de Melville), mais depuis plus de 30 ans, le mec déraille en se parlant à la 3ème personne. 
Il se révèle très vite agaçant, vu le taux d'"Avé Moi" qu'il nous sort. A croire que le soleil d'Espagne (non pas le ciel) lui est tombé sur la tête. Pour les autres, un seul acteur semble se détacher du lot: Poelvoorde.

José Garcia et Benoît Poelvoorde.
 Et c'est qui, qui a une gueule de con? Attention question piège.

J'aime bien ses films (Podium essentiellement), mais là, on a le droit à un one man show dont on se serait bien passer. Finalement, je crois qu'on aurait dû appeler le film Brutus aux jeux olympiques, tant il est visible à l'écran. Ce qui fait que celui qui devait être la star, en l'occurence Cornillac, dans le rôle titre, se retrouve en second plan et à côté de la plaque.
Poelvoorde dira lors d'interview qu'il n'aurait pas dû faire ce film (ça a d'ailleurs amplifié son débit de boissons alcoolisées et sa dépression), qu'il ne fallait pas copier les américains... 
Mais dans ce cas là, mon coco, ne joue pas dedans! On voit là l'appat du gain dans toute sa splendeur.

Astérix aux jeux olympiques

Depardieu s'en sort bien, même si on sent qu'il aurait préféré faire autre chose. Les guests ne servent vraissemblablement à rien. Exemples? Francis "la chèvre" Lalanne, José Garcia, Dany Brillant (ahrem), Elie Semoun (le genre de troufion dont on se serait bien passer),Frank Dubosc (idem), Alexandre Astier (il aurait mieux fait de tourner Kaamlott à la place), Michael "Shumi!" Schumacher, Tony Parker, Amélie Moresmo, le regretté Jean Pierre Cassel incarnant pourtant Panoramix (ça fait mal de le voir pour la dernière fois dans une telle bouse) ou encore le pauvre Jamel. Affligeant et jamais drôle.

L'un des plus gros navet de 2008 après JC.

Note: 0/20

Note nanardesque: 15/20


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