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Malarone (de m....)

Publié le 14 mai 2011 par Ceciledequoide9
Malarone (de m....) Bonjour à celles et ceux qui ont pris, prennent ou prendront un jour de la Malarone
Bonjour à celles et ceux qui n'ont pas les moyens de se traiter contre le paludisme
Bonjour aux zotres
La Malarone est un médicament qui traite contre le paludisme et coûte la bagatelle de 45 euros les 12 comprimés et n'est pas remboursé par la sécurité sociale (ben oui, takapayalélaoukiadémoustik ! ou takapatefèrpiké !) autant dire qu'éviter cette maladie est un sport de (pays) riches. Il faut commencer le traitement 1 jour avant le départ, le poursuivre pendant tout le séjour à heure fixe (de préférence au moment des repas... tu m'étonnes vu les ravages que ça provoque !) et continuer la posologie pendant 7 à 10 jours après le retour.
Indépendamment du prix, une autre raison fait qu'on ne se précipite pas nécessairement vers ce médicament quand on séjourne longtemps en Afrique noire : la liste des effets secondaire est impressionnante et, sachez-le, contrairement à beaucoup d'autres médicaments pour lesquels la probabilité de subir les dits effets secondaires est faible voire négligeable, les troubles causés par la Malarone sont fréquents (et tenaces !). Certain(e)s considèrent donc que c'est finalement moins enquiquinant de chopper le palu que de subir plusieurs mois de traitement ravageur. Ca se discute.
Je n'ai jamais été migraineuse (je ne suis pas mariée c'est pour ça...) et c'est le seul effet secondaire auquel j'ai échappé. Tout le reste je l'ai eu et je l'ai encore... et tous les jours je mets plusieurs heures avant d'être totalement "en phase", de perdre cette étrange sensation de "superposition" comme sur certaines photos où un mouvement est décomposé.
Bizarrement (ou pas), pendant le séjour, ça va. C'est quelques jours après le retour que les ennuis commencent. Après mon 3e séjour en Guinée juste avant Noël, je suis rentrée l'estomac ravagé, le tube digestif cramé, soumise à des crampes violentes et des remontées acides, patraque et fébrile pendant des jours. Bien sûr, bouffer de la dinde, des huîtres et enchaîner rouge sur blanc et blanc sur rouge pendant les fêtes n'a pas aidé.
Sauf que... mon 4e retour est pire... nausées permanentes, fatigue accablante au point de bafouiller et de ne pas supporter la station debout plus de 10 minutes, poussées de fièvre persistantes, brûlures d'estomac à couper le souffle, digestion anarchique (dont je vous passe généreusement les manifestations les plus pénibles et impromptues), douleurs diverses, vertiges déstabilisants au propre comme au figuré qui m'évoquent les scènes où un personnage voit flou et marche de travers après avoir été drogué dans les meilleures (ou les pires ?) séries US.
il y a d'autres traitements mais ils sont paraît-il tout aussi voire plus virulents. En tout cas, je ne prendrai plus jamais de Malarone.

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