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Desperate Housewives – Episode 7.09

Publié le 15 mai 2011 par Speedu
Desperate Housewives – Episode 7.09

Le dégoût des autres
Pleasant little kingdom

Saison 7, Episode 9 sur 24
Diffusion vo: ABC – 5 décembre 2010
Diffusion vf: Canal + – 12 mai 2011

Susan réconforte Renée, Tom a encore des problèmes de castration, Gabi tente de récupérer sa fille et Paul dévoile son plan machiavélique.

Desperate Housewives – Episode 7.09

Mais qu'a t'elle bien pu voir ?

Susan et Renée sont sur un bateau, Susan tombe à l’eau, je pousse Renée. Et si Renée tombe à l’eau, je pousse Susan. La pauvre madame Delfino se voit gratifiée d’un virage à 180 degrés pour son personnage qui sans aucune raison ne pleure plus sur sa pauvre condition de femme pauvre et délaissé par un mari qui préfère les glaçons d’Alaska à elle.  Ok, soit, admettons. Mais pire, la voilà qui remonte le moral de Renée qui ne l’a pas. Il faut dire que l’épisode tente de nous la rendre sympathique. On doit en être au niveau des premiers retours des téléspectateurs sur le personnage pour les scénaristes. Donc voilà, on y va à grandes eaux pour en faire une femme en fait super fragile intérieurement et qui ne s’est jamais remise de ne pas avoir emballé le Tom Scavo … Et je m’en fous totalement. Au contraire, je la trouve encore plus pathétique du coup parce que le Tom hein, il faut le vouloir pour le supporter.

En effet, monsieur Tom Scavo nous fait encore une énième crise de « je suis viril mais tu me castres Lynette » puisque cette dernière ne veut pas révéler au monde qu’il a une troisième jambe tellement son engin est énorme et imposant. Ok … Je ne vais pas aller plus loin parce que je vais être désobligeant et insultant envers Tom le gamin et Lynette la castratrice dans leur 74ème remake de « je suis un homme poupounette ! Mais ferme ta gueule chéri »

Desperate Housewives – Episode 7.09

Oui, ton intrigue me fait le même effet !

Du coté de Bree, je ne vais pas dire que c’est mauvais. C’est juste plat, affreusement plat. Papa Keith déprime, Bree veut le secouer et le traine dans ses rendez-vous romantiques avec Keith et voilà. SUper. Il faut présenter papa Keith à Tom, ils pourront jouer aux petites voitures ensemble.
Alors certes, qu’il déprime, c’est logique, mais venir taper systématiquement l’incruste dans les rencards amoureux du fiston, c’est stupide. Et la pomme n’est pas tombée bien loin de l’arbre puisque Keith reproche le ratage de sa demande en mariage à Bree en premier. Sauf qu’il devrait le reprocher à son père en premier et à lui-même ensuite. Il savait comment ça allait finir, il n’avait qu’à aller faire annuler le truc de la bague de fiancailles …
Heureusement, Libby de Lost assurait le show dans le rôle de la femme qui en a plus rien à faire de rien et se lache totalement. Si elle pouvait rester à la place de Renée la taupe, j’apprécierais.

Enfin, il y a Gabi dans l’intrigue la plus insupportable de l’année. En fait, le problème que j’ai, c’est avec le personnage de Gabi qui est détestable au possible et surtout, dont je n’arrive absolument pas à saisir les motivations. Pourquoi veut-elle autant Grace ? Cela me dépasse. Il manque vraiment de la profondeur à l’intrigue qui nous aurait permis d’adhérer à cette Gabi prête à tout pour récupérer sa fille biologique. Or, je ne trouve pas cela et donc, je ne supporte pas l’intrigue dans son ensemble.

Enfin, il reste Paul qui dévoile son plan qui est de faire de Wisteria Lane un centre de réhabilitation pour prisonniers à leur sortie de prison. On avait tous plus ou moins compris où il voulait en venir et je dois dire que j’étais assez déçu par ce plan machiavélique. Quoi ? C’est tout ? Et heureusement, la fin arrive parfaitement, lors de la réunion et là, ce plan prend toute son ampleur. Il va détruire de l’intérieur le quartier, les amitiés, la confiance. Et c’est génial, cela peut offrir de bons moments et je dois dire que là, je suis assez impatient de voir comment cela va évoluer.

Bref, 4/10

Un épisode plat et sans saveurs, qui ne vaut que par la révélation et la mise en place du plan destructeur de Paul. Heureusement qu’il est là.


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