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La vie de Brian

Publié le 17 mai 2011 par Olivier Walmacq

L'histoire d'un homme nommé Brian, né le même jour que Jesus et pris pour le Messie...

Affiche de 'Monty Python, la vie de Brian'

La critique spéciale 17ème anniversaire de Borat

A anniversaire, film exceptionnel! Après l'avant première de Sacré Graal, Eric Idle avait balancé une idée aux médias, comme quoi son prochain film serait Jesus Christ et sa lutte contre le pouvoir. Une idée qui a plu à ses comparses, le regretté Graham Chapman, Michael Palin, Terry Gilliam, Terry Jones et John Cleese. De là est né La vie de Brian, troisième long métrage des Monty Python après La première folie des Monty Python (même si ce n'est pas vraiment d'eux et une série de sketchs venant du Flying Circus) et Sacré Graal. Alors que leur précédant film avait eu quelques difficultés (premier film de l'équipe, décors souhaités sans autorisation...), Life of Brian a été plus facile à faire.

Monty Python, la vie de Brian

Plus de moyens (bien que George Harrison, producteur, a failli vendre sa maison) suite au succès du trip moyenageux, tournage en Tunisie...
Malgré son succès, ce nouveau film a eu évidemment des difficultés avec la religion, compte tenu du sujet. Un soir, le 25 décembre justement, le Christ naquit, tout comme Brian. Les Monty Python réussisent déjà à faire rire avec un Terry Jones dans le rôle de la mère et les Rois Mages lui offrant des cadeaux, avant de les reprendre pour aller voir le Messie! Suit un générique animé chanté avec des paroles tordantes évoquant le fameux Brian ("il commençait à se toucher...").
A vrai dire, les Pythons se contrebalancent de Jesus, le dégommant même le temps d'un passage.

 

Michael Palin dans Monty Python, la vie de Brian

Il fait son discours et paf la caméra part vers l'arrière avec des spectateurs sourds, s'insultant ou se battant ("Mais qu'est ce qu'il raconte?! -Plus fort!"). Magnifique!
Une bonne manière de couper le cordon. En fait, le film regorge de véritables perles d'humour, faisant clairement faire des crises de fous rires tonitruants.
Que ce soit la lapidation où le bourreau se fait prendre à son propre jeu; la crussifixion et ce qu'il en découle ("Faut prendre la vie du bon côté!"); l'anachronisme invraissemblable avec le vaisseau spatial (!); mais l'un de mes moments préférés reste celui où l'amoureuse de Brian sort complètement nue devant un Terry Jones habillé en mère et Chapman.

Michael Palin dans Monty Python, la vie de Brian

Je ne sais pas si Jones était au courant de cette scène, bien qu'il soit scénariste et réalisateur, mais il est tellement étonné que s'en est d'autant plus délirant.
La troupe dans ses différents rôles est toujours aussi amusante, bien que selon moi, Cleese remporte la palme. Il est mémorable en soldat romain impitoyable et en contestataire attendant l'arrivée de Brian pour enfin se réveiller! Palin et Idle sont irresistibles également respectivement dans le rôle du chef romain à l'accent britannique tordant et le crussifié donnant sa croix à un passant ou se faisant passer pour Brian. Et dire qu'il est resté 3 ans sur des étagères à attendre... Quelle honte...

Moins bon que Sacré Graal, mais encore un cru hilarant et effronté des Monty Python.

Note: 18,5/20


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