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Ces zones d'ombre qui entourent l'affaire Strauss-Kahn

Publié le 17 mai 2011 par Africahit

Imprécisions ou incohérences, la mise en cause de Dominique Strauss-Kahn repose sur plusieurs inexactitudes.

Près de 48 heures après l'interpellation de Dominique Strauss-Kahn à New York, de nombreuses zones d'ombre subsistent dans le déroulé des faits qui ont mené le patron du FMI devant la justice américaine.

L'agression

- La femme de ménage affirme être entrée dans la chambre de Dominique Strauss-Kahn, la suite 2086 de l'hôtel Sofitel de la 44e avenue de New York, "en croyant qu'elle était inoccupée".

Or, un porte-parole d'un grand groupe de palaces français nous confirme qu'aucun personnel d'entretien ne peut accéder à une suite tant que le check-out n'a pas été fait par son occupant. Ce qui était le cas ici.

- Selon les premières déclarations du porte-parole de la NYPD, Paul Browne, la femme de chambre affirme avoir été agressée par Dominique Strauss-Kahn samedi, à 13 heures (heure locale).

Problème, l'entourage proche de DSK indiquait, dimanche, à Paris, que Dominique Strauss-Kahn avait quitté l'hôtel à 11 h 45 pour rejoindre sa fille Camille vers 12 h 15 et déjeuner avec elle, avant de prendre un taxi directement pour l'aéroport JFK.

Le déjeuner

- D'après la police de New York, DSK aurait quitté son hôtel pour se rendre directement à l'aéroport JFK.

Or, selon un proche, DSK aurait déjeuné avec Camille, 26 ans, étudiante à Columbia University et fille de sa seconde femme Brigitte Guillemette qu'il a épousée en 1985. Un élément facilement vérifiable et qui pourrait donner des indications capitales sur l'emploi du temps de l'ancien ministre.

La "fuite" vers Paris

- L'oubli d'un téléphone portable de DSK a poussé la police new-yorkaise à évoquer un "départ précipité" de l'hôtel.

Or, Dominique Strauss-Kahn a bien signalé samedi son départ à la réception de l'hôtel Sofitel, a indiqué lundi le groupe hôtelier Accor, propriétaire des Sofitel.

- Dominique Strauss-Kahn a été interpelé à 16 h 40, alors qu'il se trouvait dans un avion à destination de Paris, le vol AF023 JFK-CDG.

Contrairement à ce qui a été indiqué, la réservation avait été faite plusieurs jours à l'avance sur ce vol et ne correspond pas à un changement de vol de dernière minute.

- DSK n'a pas pu voyager en "première classe", comme l'indiquait la police de New York samedi. Le vol AF023 est assuré en Airbus A330-200 équipé de trois classes : affaires, voyageur premium et voyageur.

Seuls les 777 et l'A380 au départ de New York-JFK sont équipés de première.

Le Point.fr - Publié le 16/05/2011 à 18:16


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