Magazine Culture

"ni vu ni connu" , étymologies farfelues, lettres L et M

Publié le 18 mai 2011 par Dubruel

Lettre L

« Labeur »

Travail permettant de mettre du beurre (sous-entendu : sur sa ou ses tartines, c’est selon.)

« Laborantin »

Mot inventé par Hergé, à l’occasion de son dernier album traitant de whisky et de Santé Publique. Tintin devait jouer le rôle du pharmacien.

 

« Laconique »

En bref, lac en forme de cône.

« Lacrymal »

Sorte de rimmel qui coule sur la joue quand une femme pleure.

« Lais »

Poèmes souvent beaux

« Lamantin »

Animal lamentable.

« Lambin »

Bambin qui marche lentement.

 

« Lamelle »

Mamelle plate (mot de bébé assoiffé)

 

« Lampadaire »

Lampe posée parderre.

« Lampions »

Installées dans les dortoirs des collèges, ces lampes de faible intensité permettent aux pions de voir quand même ce qui se passe.

« Landernau »

Ville bruyante.

« Langoustine »

Sorte de rustine marine, délicieuse quand on s’en colle plein sur la langue.

« Lanterne »

Lumière qui éclaire de façon terne et lente.

« Lapalissade »

Mur ordinaire

« Poser un lapin »

L’origine de cette expression est ancienne. Son explication est longue mais mérite d’être comptée :

Au XIIème siècle, quand un sire en avait marre d’attendre sa bien-aimée (déjà à l’époque les femmes avaient pris l’habitude de se faire désirer), l’amoureux partait vaquer à ses occupations quotidiennes (belote au café du coin, courses au supermarché, blogs d’âneries sur son portable, heures de bureau incontournables, etc.)..Il fermait la porte de sa maison et sur l’huis, il clouait une planchette sur laquelle était dessiné un lapin.

 Cela signifiait : « Las de vous attendre, ma belle, ma mie, je suis parti…(chasser ailleurs ?)»

« Lascar »

Un mec des grottes de Lascau. ?

« Laser »

Lumière laissée allumée

« Latent »

Attends, j’arrive !

« Latrines »

Lieu où l’on peut déverser ses urines

« Lavallière »

Cravate de douairière, lavable.

« Légale »

Gale que les juristes de Napoléon ont laissée en héritage (léguée) aux avocaillons actuels.

« Légèreté »

Dans son « Journal 1939-1942 », André Gide déplore ce défaut bien français :

« O incurablement léger peuple de France ! » (21 mai 1940)

« Légitime »

1) Origine anglaise, « It is time to go to leg, my dear. », petite coquinerie adressée après 22 heures par certains lords à leurs épouses régulières.

Un voyou du Continent a traduit cette phrase par : « Viens, ma légitime, on va s’payer une partie d’ jambes en l’air. »

En fait Balthazar avec son esprit mal tourné a volontairement confondu « bed »et « leg ». Voici pour nos lecteurs qui ne sont pas forcément bilingues la traduction dûment rectifiée : « Il est l’heure d’aller se coucher, ma chère »

 

2) Jambe d’épouse anglaise, dans l’intimité. (Voir détails ci-dessus)

« Léser »

La première lettre est sans doute une erreur de typographie due à un moine copiste du 14ème siècle.

Un grammairien obsédé, dont nous tairons le nom par discrétion, a pris pour première lettre celle correspondant au nom l’auteur Balthazar. Signification inchangée.

N.B : Balthazar n’est pas très bon en ortografe, non plus.

« Lettrines »

Lettres W et C. écrites en tout petit sur les portes des latrines.

« Lire »

D’après une étude (sérieuse ?) en tout cas réelle de madame Ubersfeld,  psychanalyste professionnelle : « lire », c’est dé-lire. Donc, pour elle, la lecture défait le livre. Autrement dit : c’est sa façon à elle de faire de la critique littéraire.

 

« Litige »

Tige de lit posant problème.

 

« Littérature »

Texte littéraire rédigé après avoir fait beaucoup de ratures.

« Locataire »

Qui a trouvé un local à terre.

« Longévité »

Substantif utilisé par un vieillard qui a évité de vivre trop peu de temps (mot forgé de vie et de longue)

 

« Loufoque »

Voile utilisée par des loups de mer cinglés

 

« Luciférienne »

Comme l’a écrit Alain Rey (grand dictionnariste) : « Toutes les femmes sont d’une beauté diabolique. »

 

« Luxure »

Usure physique d’un jouisseur de luxe.

LETTRE M

 

« Macache »

Un mac qui cache tout. Il n’y a plus rien à voir.

« Mâchicoulis »

Pour réussir un bon mâchicoulis, il faut couler le mâchefer sur les pierres.

« La Madrague »

Mas où l’on drague.

« Avoir maille à partir »

C’est tricoter sans soin, maladroitement, laisser échapper des mailles.

On dit aussi « travailler comme un manche ». L’origine est similaire. Des nunuches croyant pouvoir tricoter une barboteuse ou un chandail utilisaient des manches à balai en guise d’aiguilles à tricoter. Evidement, c’est pas du boulot correct.

 

« Majesté »

Roi qui s’est fait jeté.

« Mal »

En parlant du cardinal Maury (1746-1817), qui voulait être élu à l’Académie Française, Regnault de Saint-Jean d’Angely eut ce mot : « Beaucoup de mal quand je me considère ; beaucoup de bien quand je me compare. »

Angély refusait aussi de donner du ‘Monseigneur’ et de ‘l’Eminence’ à cet homme d’Eglise.

« Malbouffe »

1) « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es. »(Brillat-Savarin)

 

2) Les agents chimiques sont inquiétants.

70 à 80 % des aliments

Ont subi un traitement.

250 additifs sont autorisés dans la C.E.

Un numéro est précédé d’un E.

Les produits à base de cacao, le thé,

L’alcool dépassant 1,2% degré, le café

Ne sont pas soumis à l’étiquetage informatif

Alors qu’ils contiennent de très controversés  additifs.

Les E249 à E252 sont des nitrates et des nitrites

Qui évitent d’être « botuliste ».

Les E210 à E219 sont des benzoates

Pouvant entraîner des crises d’asthmes.

Les E220 à 227 sont des sulfites,

Qui rendent allergiques.

Par contre, l’E270 est un acide lactique

Qui remplace sans danger les dits-sulfites.

Les E905 à 907  donnent un vernis aux agrumes et aux fromages

Ils empêchent « l’agrégage »

Des poudres mais sont accusés de neutraliser

Les vitamines A, D, E, et K,

En tout cas.

Les gommes et les gels ne sont pas sans danger.

Ils sont utilisés pour gorger

Les aliments culinaires d’air et d’eau.

Oh ! oh !

Les anti-oxygènes évitent aux huiles

De rancir et à certains fruits exposés à l’air de brunir.

BHA, E320, BHT, E321 présents dans des céréales de petits déjeuners,

Margarines,  glaces,  chewing-gums, purées en flocon, pâtes à tartiner,

Sont soupçonnés de donner

Aux enfants de l’hyperactivité.

Les remplacer par  le E

306, extrait naturel de soja ou de maïs,

Riche en vitamines E.

Les colorants dérivés de goudron sont responsables d’indispositions.

L’E102 est un colorant utilisé dans les desserts, les boissons

Et les sauces. Mais la plupart des colorants sont

Extraits d’éléments naturels : la chlorophylle

Pour le vert, la betterave pour le rouge, la xanthophylle,

Le carotène et la curcumine pour les jaune et orange.

Bon appétit et mange !

« Malotru »

Machin truc mal élevé, avec une éducation pleine de trous.

« Mandarin »

Chinois qui a un tarin de grand chef.

« Manifestation »

Défilé festif de maniaques.

« Manutention »

Mains tendues pour trouver un p’tit boulot.

« Maquereau »

Définition introuvable : maquer de l’eau ne signifie rien.

 

« Marcassin »

Peau de jeune sanglier qui sert à faire des mocassins.

« Marionnette »

Guignol marié à Marinette, une poupée de son et de cire.

« Marrisson »

Quand on est marri, on a souvent des sanglots longs

« Marner »

Travailler sur un terrain boueux.

« Maroquin »

Peau de bouc marocain, tannée pour confectionner les portefeuilles des ministres français.

« Maroufle »

Gant qui colle (à la peau)

 

« Mastoc »

Mas provençal pas bâti en toc.

« Masure »

Petit mas peu sûr.

« Mazagran »

Boisson préférée du cardinal Mazarin.

« Médicastre »

Signifie mauvais médecin, charlatan. Et non toubib coupé.

 

« Mélodie »

Au XIXème siècle, la célèbre diva Mélanie était connue pour ses superbes interprétations

 

« Ménage »

Quand on nage dans la m…, il faut nettoyer.

 

« Méninges »

Au début du XIXème siècle, une femme de ménage venant de terminer le repassage de la maisonnée, demande à son patron, chercheur à l’Institut Pasteur, « Monsieur, je fais le ménage, où je case le linge? »

Le savant un peu sourd répondit évasivement : « Ah, oui, Marie, je me casse les méninges ! »

Le soir, Marie répète la réplique à son mari…qui s’empressa d’aller la claironner au Café du Commerce, où il avait ses habitudes et ses compagnons de canons.

Voilà la véritable origine de l’expression « se casser les méninges. »

« Merluche »

Poisson de mer bizarre : il a du strabisme, il louche.

« Mésange »

Oiseau paradisiaque, couvert de rémiges, comme l’archange Michaël.

« Meschine »

Machine servant aux femmes de ménage (17ème siècle)

 

« Métamorphose »

Matamore qui change de forme quand il le faut.

« Mettre sa main au feu »

En Afrique noire, les cambrioleurs, les pickpockets (masochistes ?) pratiquaient cet exercice (exorcisme) douloureux afin de se purifier et jurer aux dieux qu’ils avaient la volonté de ne pas recommencer à voler.

« Miché »

Dieu anglais ou morceau de pain ?

 

« Micheline »

On dit d’une femme baraquée que c’est un ‘petit camion’. Micheline qui était vraiment énorme, on l’appelait ‘petit train’.

« Midinette »

Nénette qui ne mange qu’au diner (sans doute pour maigrir).

« Minerve »

Nom donné par les latins à une déesse qui avait le cou fragile. Malgré les douleurs lombaires dont elle souffrait beaucoup, elle ne s’énervait jamais complètement.

« Mitouard »

Prison réservée aux prisonniers hypocrites

« Monastère »

Lieu austère (pas forcément un mont, d’ailleurs, mais souvent) où vivent des moines.

« Morphine »

Drogue plus ou moins fine, qui prise à très forte dose est capable d’entrainer la mort.

« Mouche »

Insecte qui s’est multiplié en Europe par la faute d’Alexis Piron (1689-1773).Cet homme a dû poser la question suivante, (sans doute lors d’une conférence traitant des soins à prodiguer aux patients africains atteints de la maladie du sommeil) : « Ne pourrait-on savoir quelle mouche vous a piqué ? »

« Mouette »

Chouette oiseau

« Etre mouillé »

Ce n’est pas forcément « être en nage », ni « tomber à l’eau », ni « être trempé comme une soupe » ni « nager entre deux eaux ».

Par contre, on peut avoir « quelqu’un à ses trousses » qui cherche à vous rattraper pour vous sécher.

« Mourir de faim »

L’étymologie ici est très simple. Elle signifie : « c’est la fin. »

« Mouton »

Quadrupède, pas forcément mou, que l’on tond (pour se faire parfois des moumoutes)

« Mystique »

Moustique qui a le sens du mystère.

 

« Mythomane »

Femme anglaise qui aime les mensonges de son homme.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Dubruel 73 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine