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Fabius, un passé lourd à porter et nos élites... qui n'ont rien à lui envier.

Publié le 27 mai 2011 par Philippejandrok
2f27226fc6ce58153170207ddc9ea1f3.jpgOn est étonné de voir à quel point la Gauche, alors qu’elle devrait être unie derrière un candidat unique « se tire la bourre » pour empêcher François Hollande de se présenter à la présidentielle de 2012, Ségolène Royal, Martine Aubri et Laurent Fabius qui est à Gauche uniquement pour faire carrière et qui reste entaché de la sale affaire du sang contaminé. Contrairement à sa collègue Georgina Dufoix qui s’est retirée de la politique après ce scandale où elle n’était pour rien, M. Fabius, qui savait et qui n’a rien fait, et qui a eu la chance obligatoire, logique, habituelle en France concernant les politiques d’être innocenté alors que de source officieuse les médecins hospitaliers disaient:
-    Il ne pouvait ne pas savoir, tout le monde le savait dans le monde hospitalier et il avait été prévenu à de nombreuses reprises, alors non, il est impossible qu’il n’ait pu ignorer que le sang qui n’était pas chauffé comportait des risques importants de contamination.
Mais la justice a tranché et M Fabius a été innocenté dans une affaire qui a fait des centaines de mort en France, contaminés « involontaires » par le virus du Sida, essentiellement des hémophiles qui ne sont plus là pour témoigner.
Petit rappel historique :
Le Centre National de Transfusion Sanguine de 1984 à 1985 a distribué à des hémophiles des poches de sang dont certaines étaient contaminées, or, il ne s’agissait en aucune façon d’une erreur, la contamination était connue. Pourtant, dès le 20 juin 1983, le Professeur Jacques Roux, Directeur Général de la Santé, interdisait la collecte de sang chez les sujets à risques et notamment en prison. Malgré cela, le 13 janvier 1984, une circulaire de Myriam Ezratty, Directrice Générale de l’Administration Pénitentiaire demandait aux directeurs régionaux et aux directeurs des centres pénitentiaires d'augmenter la fréquence des prélèvements de sang dans les établissements pénitentiaires, jusque là, limités à deux fois par an. Le 10 juin 1985, au comité de coordination de la santé en milieu carcéral, il est « décidé de ne pas arrêter ni suspendre les prélèvements sanguins réalisés en établissements pénitentiaires » http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9
Alors, lorsque l’on porte une telle culpabilité, on a la décence de se retirer de la politique, mais si l’on a encore le désir de devenir premier ministre on est prêt à tout, et il s’accroche, le bougre.
Le problème reste entier, comment des citoyens peuvent-ils faire confiance à un homme qui a laissé pourrir une situation sans agir et qui se trouve partiellement responsable d’un scandale sanitaire par son manque d’action ?
Monsieur Jospin, en honnête homme, s’est retiré de la vie politique française après le second tour de l’élection présidentielle qui l’opposait à M. Chirac, alors que rien ne l’y contraignait, M. Fabius, de son côté, s’accroche comme une lente sur la tête d’un pouilleux, c’est épuisant…
Alors, la bande des trois contre le plus sérieux candidat socialiste qui aurait même de fortes chances de gagner contre le Président Sarkozy, c’est le grand carnaval, le grand n’importe quoi, le parti Socialiste est une caricature déplorable, une farce ou Sganarelle, le cocu imaginaire, s’imagine être ce qu’il n’est pas :
- « A-t-on mieux cru jamais être cocu que moi. Vous voyez qu’en ce fait la plus forte apparence peut jeter dans l’esprit une fausse créance : De cet exemple-ci, ressouvenez-vous bien, et quand vous verriez tout, ne croyez jamais rien. » (dernière scène.)
À l’UMP, ce n’est guère mieux, c’est l’enrichissement en douce, c’est la surprise d’être attrapé la main dans le sac et de prétendre que ce n’est pas sa main à laquelle on met les bracelets, ou que ce sac appartient au voleur alors qu’il est à un autre, et pire, les contrevenants sont encore fâchés, outrés, scandalisés que les Français s’offusquent du vol, enfin, un législateur est un pair de France tout de même, voleur ou pas !   Elle est belle notre politique, vraiment, il y a de quoi la montrer en exemple au monde entier, et je ne parle plus de l’affaire DSK pour le moment, entre les traces de liquide séminal trouvée sur la blouse et le col de sa victime présumée, sa négation de l’acte odieux, l’amour qu’il porte à sa femme et je ne sais quoi, on est aujourd’hui certain qu’il sortira blanchit de cette odieuse affaire, coup monté ou pas.   Et le trop beau, trop propre G. Tron qui aurait abusé sexuellement de ses employés sous prétexte de chantage sexuel à l’embauche, et ce n’est pas fini, quel sera le prochain député, maire, ministre, car il n’est pas nouveau que nos pairs soient des obsédés sexuels et des dépravés en prônant la bienséance à leurs concitoyens, il doit y en avoir certains qui tremblent dans leurs fauteuil à l’Assemblée, craignant que leurs saloperies soient soudain révélées au public et ce ne serait pas une mauvaise chose.   - "Parfois je me demande si nous ne sommes pas dans une république bananière… La politique, c'est un peu comme la mafia : on s'arrange entre nous, et le premier qui parle, on lui tourne le dos. Mais je ne veux pas être complice de cette véritable Omerta. " Interview de Lynda Asmani, ancien agent contractuel au ministère de l'Economie et conseillère de Paris Nouveau Centre (ex-UMP), par Audrey Minart – Le Nouvel Observateur
(Le mercredi 25 mai 2011)
Quelle farce ! Comme Roselyne Bachelot qui se présente comme pharmacienne alors qu’elle n’est que visiteuse médicale. Et alors, quelle est la honte ?   La honte, c’est le mensonge, pas la qualité.   Monsieur Monory n’avait même pas son bachot, il était un homme politique d’importance.
Autre exemple d’abus, à Strasbourg, Mairie Socialiste, on apprécie la bonne chaire, au point de dépenser en frais de bouche 3 646 440 € pour l’années 2011, soit 13,17 € par habitant, Paris est à seulement 0,88cts €/hab, Lyon 2,28 €/hab. Marseille 1,28€/hab. Il y a dans capitale Européenne vraisemblablement beaucoup d’abus, d’autant que dans nombre d’administration à Strasbourg, à la Région Alsace et ailleurs, certains employés profiteraient de leur statu pour prolonger au quotidien leur pause déjeuner jusqu’à 16h, c’est de notoriété publique, c’est toléré et personne ne dit rien, puisque tout le monde ou presque, est concerné.
Comment le prouver ?
C'est inscrit sur la face bouffie des contrevenants, il suffit de regarder le physique de nos politiques, élus municipaux, chargés de mission qui ne souffrent pas de problèmes hormonaux, ils sont gros, gras, adipeux parce qu’ils mangent, que dis-je, ils bouffent, ils s’empiffrent parce qu’ils ne payent rien de leur poche et comme c’est le c… de contribuable qui les invite, pourquoi ne pas en profiter ?
Alors que dehors, la misère gagne le peuple, ceux-là les regardent et les jugent en disant :
-    Vous n’avez qu’à travailler!
Ce à quoi je réponds :
- Bien sûr, alors cédez votre place.
Oh, je vous rassure, l’Amérique n’est pas davantage un modèle de vertu.
Allons, soyons sincères, Messieurs les politiques, vous donnez la nausée à toute une jeunesse qui ne reconnaît pas en vous leurs dignes représentants bien au contraire, vous êtes les indignes représentants d’une France qui n’est majoritairement pas de votre classe.
À force de ne représenter que vos intérêts propres en vous dissimulant derrière notre République, les jeunes et les classes moyennes sont fatigués de vos frasques et turpitudes et ne voient pas le bout du tunnel.
Honteux vous êtes, honteux vous resterez, des hommes et des femmes sans honneurs, et c’est malheureusement vous, qui êtes la honte de la France.
Quittez vos sièges, vos avantages, vos petits profits, vos compromissions, et laissez votre place à des hommes de bonne volonté, et je vous assure que ceux là feront fonctionner notre pays bien mieux que vous qui passez votre temps à diviser les citoyens et à leur faire jusqu’à oublier le sens du patriotisme à cause de vos actions malhonnêtes et fourbes.
Le président veut moraliser Internet, c’est bien le monde politique qui est à moraliser, pas internet.
À force de donner le pouvoir à des « énarques » qui ne comprennent rien à la politique sociale, qui ont une culture au niveau des pâquerettes, on ne peut pas créer une nation forte et solidaire si les élites se désolidarisent de celles et ceux qu’elles dirigent.
Nous vivons une époque formidable…
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/frais-de-bouche/frais-de-bouche-mairie-de-strasbourg.shtml

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