Odile est encore en ballade,
Draps chiffonnés de la nuit.
Odile les yeux ailleurs,
Fresques de pierre des cathédrales,
Dessins jaillissant des nuages,
Froissé des tableaux de Jacqueline L.,
Odile se réveille lentement.
Un loup, bien sagement assis, lui lèche les mains.
Les figurines, dans le tissu s'animent,
Lui font cortège.
Le loup se retire lentement
Et se couche au pied de la femme à l'enfant.
Mouvements doux et souples de la toile
Vivante sur le mur accrochée.
Odile que l'émotion submerge.
Odile pleure et se lève,
Silencieuse au petit déjeuner.
24-09-08