[Test] BRINK sur Playstation 3

L’année 2011 est décidemment l’année des FPS. On a eu droit à pas mal de spécimen en début d’années, comme Killzone 3 ou Bulletstorm, et les prochains mois seront tout aussi fourni avec tout d’abord Duke Nukem Forever puis, en fin d’année les très attendus Call of Duty Modern Warfare 3 et Battlefield 3. Mais le jeu de tir du moment c’est sans aucun doute BRINK. Le titre de Bethesda se vanter de révolutionner le genre en y ajoutant un petit côté Mirror’s Edge. Reste à savoir si ce mélange est réussi et comme j’ai eu l’occasion de mettre la main sur le titre, je vais pouvoir vous donner mon avis.

L’histoire prend place sur l’île artificielle ARK. Au départ, elle était censée être un paradis sur Terre mais, après la montée des eaux dans le monde, le nombre de réfugiés à fini par crevé le plafond. Et dorénavant, ARK n’est plus que dépravation et violence. Brink vous propose alors d’incarner un soldat de deux camps différents. L’autorité, qui cherche à faire régner l’ordre et à sauver ARK, et les révolutionnaires qui ne cherchent qu’à s’en échapper. Comme vous vous en doutez, le scénario n’est qu’un prétexte pour casser du bot ou du joueur. De  plus, les cinématiques sont vraiment convenues voir accessoires et n’apporte pas grand chose à l’histoire. Après, l’ambiance un peu steampunk est sympa mais pas transcendante pour autant.

Je vais donc passez rapidement sur cet aspect du titre pour vous parler de son côté le plus fâcheux : sa réalisation. En effet, si le jeu à une identité graphique plutôt sympathique et originale, techniquement parlant, il n’est vraiment pas terrible. Les environnement son vides, les textures sont moches et les animations pas très fluides. Franchement, ça fait bizarre de voir un jeu aussi laid, surtout quand on voit ce qui se fait en ce moment. Niveau sonore, ce n’est pas bien fameux non plus. Les doublages sont donnent l’impressions d’être faits par des acteurs de seconde zone. De plus, le volume sonore des voix est beaucoup trop bas et on doit monter le son pour chaque cinématique si on veut entendre quelque chose, ce qui est plutôt dérangeant (surtout si vous oubliez de le rebaisser après).

Mais bon, je ne suis pas vraiment le genre à juger la qualité d’un jeu sur ses qualités (ou défauts) techniques. Le plus important reste la jouabilité et le contenu. Mais, malheureusement, là encore, ce n’est pas vraiment ça. L’idée de départ d’ajouter une touche de freerunning au gameplay FPS était bonne mais, finalement, ça n’apporte pas grande chose. Les seules actions disponibles sont le saut, la grimpette et la glissade. De plus, le principe du jeu en lui même, que ce soit en solo et en multi, ne se prête pas vraiment à des démonstrations d’agilité. BRINK vous lâche donc sur une vaste carte parmi les sept disponibles (oui, sept seulement) et vous propose de remplir divers objectifs comme escorter un VIP, pirater une appareil ou encore de défendre une position. Pour réaliser ces objectifs, vous avez le choix entre quatre classes différentes : Le Soldat, qui sera plus ou moins polyvalents ; le Medecin, qui peut soigner les compagnons tombés au combat ; l’Ingenieur qui peut placer des pièges sur le chemin et enfin, l’Agent qui pourra se déguiser et infiltrer les lignes ennemis (à condition de ne pas tirer ou de ne rien pirater). Si avoir plusieurs classes différentes est sympa, on pourra regretter cependant, le manque de différences entre chacune d’entre elle. Par exemple, les armes sont communes à toutes les classes, tout comme les mouvements d’ailleurs. Ces derniers ne sont différent que si vous décider de jouer un personnage robuste ou mince. D’ailleurs, s’il y a bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à BRINK, ce sont ses différentes options de personnalisations. Jamais un FPS n’aura été aussi loin dans ce domaine. Au delà de la carrure du personnage, on pourra choisir sa coupe de cheveux, ses vêtements ainsi que ses percings, tatouages et autres accessoires corporels. Bon, certes, ça ne change rien au gameplay, mais ça reste une très bonne idée.

Conclusion : 11/20

BRINK n’est donc pas la révolution attendue. Il n’est pas franchement désagréable à jouer mais il reste moche et vite répétitif. De plus, le contenu est assez faible. Le nombre de carte est vraiment très faible et le mode solo n’en n’est pas vraiment un puisqu’il n’est qu’un pâle copie du multi mais avec des bots. Bref, même les fans de FPS devraient être assez déçus et passer rapidement à autre chose. Dommage… Au départ, il y avait de l’idée…