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MOBILE et radiofréquences: L’Agence sanitaire française réagit à la décision de l’IARC – Anses

Publié le 01 juin 2011 par Santelog @santelog

MOBILE et radiofréquences: L’Agence sanitaire française réagit à la décision de l’IARC – AnsesAlors que l'Organisation mondiale de la Santé, par la voix de l'IARC (International Agency for Cancer Research), son agence d'information et de surveillance des cancers vient, au 31 mai, de reconnaître le risque possible de cancer, associé aux radiofréquences et à l'utilisation des téléphones sans fil, l'Agence sanitaire française, Anses réagit en annonçant la mise en place de son Comité de travail permanent "Radiofréquences et santé" composé d'une douzaine d'experts scientifiques indépendants chargé de suivre "en temps réel" les publications scientifiques. Un groupe de travail qui se réunira dès le 15 juin prochain.


Le centre international de recherche sur le cancer (CIRC ou IARC) de l'OMS vient de classer comme possiblement cancérogène pour l'homme les champs électromagnétiques liés à l'usage du téléphone mobile (niveau 2B ou “possibly carcinogenic. Cette décision fait suite aux travaux d'un groupe d'experts internationaux, réuni du 24 au 31 mai à Lyon. De récentes données d'études épidémiologiques suggérent des risques accrus de tumeurs cérébrales (gliomes et neurinomes de l'acoustique) chez les utilisateurs « intensifs » de téléphones mobiles (au moins 30 minutes par jour sur une période de 10 ans). Cette conclusion intervient au moment de l'adoption, par la Commission permanente de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), au 27 mai, d'une résolution qui appelle les gouvernements à prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l'exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables.


Depuis 2007, l'Anses a expertisé à plusieurs reprises les effets sanitaires des radiofréquences et a émis un certain nombre de recommandations, comme l'affichage du débit d'absorption spécifique (DAS) des téléphones mobiles, l'obligation de fournir un accessoire limitant l'exposition de la tête (type kit oreillette, lors de la vente d'un téléphone mobile), ou encore des mesures concernant les populations plus sensibles comme les enfants. Si dans son dernier rapport, l'Anses conclut à l'absence de démonstration probante relative à l'existence d'effets non thermiques et à la poursuite du débat scientifique, l'Agence souligne néanmoins que dès lors qu'une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée.


Aujourd'hui, en réponse à la décision de l'IARC, l'Agence met en place un groupe de travail permanent "Radiofréquences et santé" composé d'une douzaine d'experts scientifiques indépendants chargé de suivre "en temps réel" les publications scientifiques pour actualiser, si nécessaire, l'expertise collective relative aux effets sanitaires des radiofréquences (2009), répondre aux besoins ponctuels d'appuis scientifiques et techniques et proposer notamment des recommandations d'orientations de recherche. Ce Comité tiendra sa première réunion le 15 juin prochain et sera présidé par Georges Mercadal, ancien Vice-président de la Commission Nationale du Débat Public.


Source: ANSES (Vignette) Installation du comité Radiofréquences et santé- OMS –IARCIARC classifies Radiofrequency Electromagnetic Fields as possibly carcinogenic to humans” Monographie IARC Volume 102


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