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Enfants victimes

Publié le 02 juin 2011 par Goure

Il y a bien des raisons de s'indigner : des hommes tués luttant contre la dictature de leurs pays, nos otages toujours retenus loin de leurs proches, les frasques sexuelles de certains hommes politiques, etc... Mais je veux parler de ce qui m'émeut plus encore : la mort d'enfants ou d'adolescents. Tous les jours ou presque , on entend à la radio un de ces faits divers tragiques , exemple: ils marchaient tranquillement sur le trottoir se dirigeant vers le stade où ils allaient faire du sport. Une camionnette les a fauchés tuant une fillette de 8 ans,  en blessant grièvement  plusieurs autres. Mais c'est  un autre fait divers encore plus dramatique  -parce qu'il aurait pu être évité- qui m'émeut aux larmes. Il s'agit de ce garçon de 11 ans que l'on a trouvé dans un état désespéré  ,   suspendu par son tee-shirt au porte-manteau de l'école  (ville d'Arles). Parce qu'il n'avait pas voulu faire un travail , peut-être aussi avait-il été trop turbulent  , la maîtresse l'a envoyé dans le couloir , hors de la classe et de sa vue . Elle lui aurait dit d'aller faire "le porte-manteau". Ce qu'il a pris au sens propre et il   est mort à l'hôpital où on a essayé, en vain, de le sauver. Pour avoir été 37 ans et demi enseignante (professeur de collège), je sais qu'on rencontre parfois  des moments difficiles avec les élèves , que ceux-ci , de nos jours, sont plus  turbulents que ceux  de "mon époque". Mais RIEN ne justifie qu'un enfant MEURE à cause de son indiscipline . RIEN . Il faut garder les enfants sous "ses yeux". C'est un impératif. Et c'est la LOI. Je m'adresse aux enseignant(e)s qui peut-être me liront. Ne mettez jamais un enfant à la porte : le pire peut arriver. Le jeune Khoren  est mort, ses parents sont désespérés, mais l'institutrice ne doit pas l'être moins.  Imaginez son sentiment de culpabilité, elle qui n'a pas voulu la mort de l'enfant. Et pourtant il est mort. Cette mort pouvait  être évitée.

Khoren : prénom arménien. Le père Nicolas Grimaldi, chef d'entreprise- La mère Laure Ripert, tous trois habitants de la ville d'Arles.


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