Critiques Séries : Single Ladies. Saison 1. Pilot.

Single Ladies // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Quand une petite chaîne du câble américain, VH1, tente de faire une Sex & the City afro-américain, cela donne une série à la réalisation des productions des petites chaînes anglaises et surtout avec une musique d'ambiance insupportable et constante tout au long de ce long pilot qui dure… 1h20. J'ai tenu, oui. J'adore Sex & The City et puis j'avais lu un avis sur le pilot disant que les trente premières minutes étaient pas terribles mais que la suite était meilleur sauf que ce n'est pas le cas. Ce pilot est raté, la série n'offre rien, que du vent.
Les aventures amoureuses de trois amies.
Au lieu de faire quelque chose d'aussi classe que la série new-yorkaise, on est ici devant une mauvaise série qui reprend les codes du soap opéra. On bourre cet épisode de cliché sur les relations américains/afro-américains en terme de relations amoureuses, … C'est dommage car au final, il y avait un potentiel intéressant avec cette série qui aurait pu être mis en avant avec une réalisation plus sobre, moins enlaidie et des histoires plus intéressantes. C'est aussi du déjà vu. J'ai pas l'impression que les histoires sont intéressantes. En tout cas, aucune n'a attisé ma curiosité, c'est pas faute d'avoir essayer.
Plus le pilot avance plus ça s'améliore certes mais c'est toujours loin d'être passionnant. On lance des histoires qui me rappelle étrangement une version pas drôle d'une sitcom comme Let's Stay Together. Les gens sont riches, une ouvre un magasin (la décor est vraiment laide mais là n'est pas la question), l'autre vole des bijoux, un clip (ridicule en fait) est tourné, une est enceinte, l'autre trompe son mari, … Il se passe finalement pas mal de choses dans ce premier épisode mais c'est avec un manque d'entrain. La musique omniprésente n'aide en rien. Au final, "Single Ladies" est ridicule, mal écrite et une mauvaise série.
Note : 0.5/10. En bref, c'est cheap et le casting est mauvais, tout est mal écrit et déjà vu. C'est raté.