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Mes indispensables : The Divine Comedy - Promenade (1994)

Publié le 06 juin 2011 par Toto
Mes indispensables : The Divine Comedy - Promenade (1994)Pas facile de choisir un disque plutôt qu'un autre dans la déjà longue discographie du petit mais génial irlandais Neil Hannon et de sa Divine Comedy. Beaucoup choisiraient "Liberation", parce que c'est son premier et parce que c'est celui qui nous a permis de faire connaissance avec son univers musical sous influence Scott Walker ou Jacques Brel - en plus drôle, ce qui n'est dans ce cas pas bien difficile :) Les suites sont souvent moins surprenantes, puisqu'au mieux l'affirmation d'un talent déjà largement entraperçu dès les premiers abords. Et pourtant, ce deuxième disque, "Promenade" est plus qu'une confirmation. Hannon y parfait son amour pour les beaux arrangements classiques et laisse de côté la guitare, qui n'apparaît qu'en de rares occasions et toujours en retrait. Les albums suivants encore plus orchestrés tomberont quelques fois dans l'excès. Le pompon sera décroché avec "Fin de siècle", particulièrement grandiloquent et assez indigeste. Après, il fera presque du Radiohead sur "Regeneration" en embauchant leur producteur Nigel Godrich puis reviendra à ses premières amours. Mais pas un de ses disques n'a la constance, le charme et la légèreté de cette douce et agréable "Promenade". Il y a bien sûr le mirifique "Tonight We Fly" et sa chevauchée fantastique façon "Poupée de cire, Poupée de son", ses choeurs harmonieux et cette croyance irrépressible de s'envoler réellement avec lui. Cette chanson est depuis devenue le final obligatoire de chacun de ses concerts. Mes indispensables : The Divine Comedy - Promenade (1994)On pourrait aussi évoquer "The Booklovers" dans lequel il se contente essentiellement de citer tous ses auteurs préférés, du "name-dropping" qui influencera notre équivalent français, Vincent Delerm - où  l'on mesure au passage toute la différence entre la pop d'ici et de là-bas. Il collaborera d'ailleurs sur "Les Piqûres d'araignées" de ce dernier. Enfin, il y parle aussi de son amour du cinéma dans "When The Lights Go Out All Over Europe", de la campagne anglaise dans "The Summerhouse", etc. Bref, c'est un parcours sans faute, qu'il n'a jamais réussi à baliser aussi magistralement depuis. 
"Tonight We Fly" en concert à emporter de la Blogothèque :

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