Commando

Genre: action (interdit aux - 12 ans)
Année: 1986
Durée: 1H30

L'histoire: Ancien combattant d'élite, John Matrix, après de nombreuses missions périlleuses, coule des jours heureux avec sa fille, âgée de 12 ans. Un ancien dictateur réussit à les retrouver et enlève son enfant dans le but de se venger.

La critique d'Alice In Oliver:

Le voilà, le bon vieux nanar d'action ! J'ai nommé Commando, réalisé par Mark L. Lester en 1986. Dès son introduction, le film a le mérite de présenter la marchandise.
En effet, le film commence par montrer un Arnold Schwarzenegger portant un tronc d'arbre avec un seul bras !
A partir de là, Commando a le mérite d'être clair dans ses ambitions: il s'agit d'un gros nanar d'action totalement involontaire.

Tout du moins, le statut du film de Lester mérite le débat. Premièrement, Schwarzy est tout de même très sérieux durant ce long-métrage voué à l'échec, et totalement naze de la première à la dernière minute. Ensuite, comment Schwarzy peut-il croire en un film aussi débile ?
Quant au scénario, on nage également dans le grand n'importe nawak. Dans Commando, Arnold Schwarzenegger incarne John Matrix, un ancier guerrier redoutable et désormais à la retraite.
Ce dernier vit paisiblement en compagnie de sa fille, Jenny (Alyssa Milano).

Oui mais voilà, un méchant dictateur kidnappe Jenny et charge Matrix, s'il tient à revoir sa fille, d'assassiner l'actuel président du pays. Pourquoi ce dictateur se complique-t-il autant la vie ?
Pourquoi ne pas faire appel à ses hommes de main pour réaliser une mission de toute façon condamnée à l'échec ?
En même temps, la suite du film dévoile un dictateur influencé par Bennett, un ancien militaire qui souhaite prendre sa revanche sur Matrix.

Soyez sans crainte, Schwarzenegger n'assassinera pas le président américain ! En vérité, notre héros musclé et bodybuildé échappe à la surveillance des sbires de Bennet. Il part alors délivrer sa fille.
Il est compagné d'une jeune femme, Cindy, une vraie gourde qui ne sert strictement à rien et qui ne cesse de se demander où elle a fourré sa trousse de maquillage.

Ensuite, comment ne pas évoquer le grand méchant du film ? Je veux bien sûr parler de Bennett que j'ai rapidement évoqué. Comme je l'ai déjà souligné, ce dernier a un vieux compte à régler avec Matrix.
Seul problème, cet ancien militaire a un look improbable, sorte de Freddy Mercury sur le retour et affublé d'une tenue mililtaire ringarde et limite homo.
Pour le reste, Commando tient toutes ses promesses dans ses 20 dernières minutes, Schwarzy, seul contre toute une armée, extermine tout le monde.
L'acteur fusille et massacre des centaines de soldats sans jamais être inquiété.
Le film multiplie les explosions les plus insensées. C'est vraiment du lourd, du très lourd ! Clairement, Commando est un film d'action redoutable de nanardise et de ringardise: méchants hyper caricaturaux, héros musclé et dénué de cervelle, séquences d'action totalement absurdes jouant sur un humour foireux, répliques idiotes...
Bref, Commando accumule tous les poncifs du genre avec un certain penchant pour le vulgaire et le mauvais goût.
Du très gros nanar !

Note: 5.5/20 (franchement, ça ne vaut pas plus !)
Note nanardeuse: 17.5/20