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En reprise : Il est des prisons pires que les mots

Par Placebo
Le commentaire qui suit, datant de 2009, étant constamment l'objet de commentaires-pourriels, je me vois contraint de le supprimer et de le réintroduire.
Carlos Ruiz ZAFON, L'ombre du vent, traduit de l'Espagnol par François Maspero, Livre de Poche - Grasset, Paris, 2001 (639 pages)
Voilà une phrase qui revient à plusieurs reprises dans le roman de ZAFON, dont j'achève la lecture.
Tirant du côté d'Alexandre DUMAS par le côté échevelé de l'intrigue, on se croirait dans une chanson de Charles AZNAVOUR qui aurait la longueur de la Tétralogie.
Les cœurs battent toujours la chamade, l'aurore est toujours grise, les larmes sont toujours lavées par la pluie ruisselant sur les joues, les chambres sont toujours arpentées de long en large, les femmes sont toujours soit des maritornes édentées, soit des apparitions aux galbes inoubliables.
Pourtant, on se laisse envouter, feignant de ne pas voir les fils, d'ailleurs un des protagonistes, le vilain, et qu'il l'est, vilain, ce vilain, est comparé à une araignée qui tisse sa toile.
Je reviendrai une fois le livre terminé, sans doute demain, sur l'intrigue qui, en dépit du style fleuri, se construit sur une structure très intéressante. Oui, l'araignée et sa toile...

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