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Transport clandestin :La récréation est terminée

Publié le 13 juin 2011 par 237online @237online
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Depuis quelques jours la police multiplie des contrôles routiers dans la ville de Yaoundé. Objectifs, traquer les transporteurs clandestins.
Vendredi, 10 juin, 16 heures. La cour de l'hôtel de ville de Yaoundé ressemble à un parking automobile. On y retrouve tous genres de véhicules : taxis, voitures personnelles, cargos, mais les voitures de couleur jaune sont les plus nombreuses. Tous ces véhicules sont sous haute surveillance policière. Depuis plusieurs jours la police a entrepris une vaste opération de saisie de véhicules en situation d'irrégularité. Pour certains c'est le défaut de vignette automobile, pour d'autres, c'est le défaut de visite technique. D'autres n'ont même pas de permis de conduire.

Ciblant les lieux les plus stratégiques, les agents responsables de l'opération se sont rendus sur les sites où ces transporteurs clandestins opèrent. « Quand ils sont arrivés ici à notre stationnement, ils ne nous ont même rien demandé ils ont seulement commencé à transporter nos véhicules pour la fourrière », déclare un chauffeur de « clandos » au lieu dit Terminus Minboman.

Modalités

25000 Fcfa, c'est le montant exigé au propriétaire une fois le véhicule mis en fourrière. S'agissant des modalités à remplir pour récupérer son véhicule, un agent de police rencontré sur les lieux et chargé de veiller à la sécurité des véhicules saisis donne la ligne de conduite : « quand vous venez avec vos 25 000 Fcfa et les pièces manquantes de votre dossier, on vous rend votre automobile, mais dans le cas ou vous avez l'argent sans les pièces à compléter on peut vous remettre votre véhicule mais ceci avec un reçu ou est mentionné le délai que vous avez pour être en règle sous peine d'une autre saisie ». On peut donc voir à l'hôtel de ville, des chauffeurs multipliant des tractations pour récupérer leurs véhicules.

Samedi 11 juin, au lieu dit Terminus Mimboman, l'ambiance n'est pas comme celle des jours normaux. Sans interrompre leurs activités, les chauffeurs sont sur le qui vive. « Nous devons être prudents, situation oblige, en attendant de nous régulariser », affirme l'un d'eux.

Les autorités ont lancé cette opération de saisie des véhicules de transport clandestin pour assainir le milieu du transport urbain. Car pendant que certains s'acquittent de leurs impôts et taxes, d'autres transporteurs se sont installés dans la clandestinité, menant ainsi une concurrence déloyale aux transporteurs en règle.


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