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Grèce : les voleurs doivent payer

Publié le 15 juin 2011 par Mister Gdec

Grèce : les voleurs doivent payerSource

« Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour. » (Mikis Theodorakis, Aux citoyens indignés de Grèce et d’Europe, ici.).

Jusqu’à quand laisserons nous les requins de la finance internationale brouter la laine sur le dos des peuples d’Europe et d’ailleurs au point de  les tondre à ras la moelle épinière ?

Qu’est-ce qui peut justifier qu’on affame des populations entières qui ne sont pour strictement rien dans la mauvaise gestion de leurs budgets nationaux ? Et cela dans le seul but de sauvegarder  le bien-être de quelques uns,  escortés par les agences de notation, les pouvoirs publics et les forces de l’ordre, là où le désordre vient d’ailleurs…  ?

Sont-ce les peuples qui doivent-être tenus pour responsables de la crise financière qu’ils n’ont pas provoquée mais dont ils paient au centuple les dividendes pendant que d ‘autres s’engraissent sans efforts ?

Quand jugera-t-on les vrais responsables, et se paiera-t-on sur leurs propres deniers, plutôt que d’abaisser les pensions des petits vieux en retraite de plus en plus tard,  et de faire la chasse aux bénéficiaires de minimas sociaux ?

Les temps sont venus de choisir votre camp… Et surtout ne vous trompez pas… Car une foule en action, ce n’est pas fin…  Et vous de quel côté êtes vous ? Moi, ça fait longtemps que j’ai choisi. Ne laissons pas tomber la Grèce. Dans quelque temps, ce pourrait bien être nous…

Des heurts ont éclaté entre les manifestants et les forces ce mercredi 15 juin 2011 à Athènes.

Des heurts ont éclaté entre les manifestants et les forces ce mercredi 15 juin 2011 à Athènes. Photo : Angelos Tzortzinis/AFP

Dette grecque : situation explosive à Athènes

Des milliers d’Athéniens se sont réunis ce mercredi devant le Parlement. Ils espèrent empêcher le vote d’un nouveau plan de rigueur, malgré la détermination du gouvernement.

Les Grecs ne veulent pas d’un nouveau plan de rigueur et ils le font savoir. Des milliers de manifestants ont envahi les rues d’Athènes ce mercredi pour faire pression sur le Parlement. Ce dernier doit en effet voter un texte destiné à décrocher une rallonge au prêt accordé en 2010 à la Grèce, une nouvelle fois au bord de la faillite.

Brandissant trompettes, casseroles et sifflets, entre 20 000 et 40 000 personnes se sont massées autour d’un impressionnant dispositif policier encerclant le Parlement. Des escarmouches ont alors opposé sur la place centrale Syntagma des petits groupes à la police, laquelle a riposté avec des gaz lacrymogènes avant que la foule ne se reforme à nouveau.

La place était submergée par des drapeaux grecs et espagnols ainsi que des banderoles, dont plusieurs indiquaient « No pasaran » (« ils ne passeront pas », en espagnol) et « Résistez » (en français dans le texte). Des manifestants hurlaient « voleurs » chaque fois qu’une voiture gouvernementale passe. Certains issus des Indignés sont d’ailleurs intervenus pour empêcher des jeunes cagoulés de lancer pierres et autres projectiles en direction de la police.

Du coté du palais présidentiel, un groupe de manifestants est parvenu à rompre le cordon policier qui protégeait l’enceinte. La police a eu recours aux gaz irritants pour disperser le groupe à une vingtaine de mètres seulement du palais.


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