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La colère

Publié le 16 juin 2011 par Do22

j0227797_resize.jpg La colère est une émotion saine quand on est conscient de ce qu'elle nous fait vivre.

Il est important de toujours réaliser que l'on n'est en colère que contre soi-même, soit que la colère qu'une personne déclenche chez nous provient de fausses croyances sur nous-mêmes, de situations passées non réglées qui nous font revivre ce même genre de situations à répétition. Il est donc important, avant de cracher sa colère sur quelqu'un, de s'arrêter, de respirer et de trouver en soi la vraie raison de cette colère.

Je ne parle pas ici de la refouler, attention ! Il est important d'exprimer sa colère mais en conscience car, sinon, on peut blesser et même détruire une relation. En effet, les mots exprimés quand on est en réaction de colère peuvent ne pas être les véritables mots qu'on aimerait dire à l'autre personne. Aussi, on risque de décharger une colère qui n'appartient pas à la personne qui nous l'a déclenchée en prononçant des mots qui dépassent notre pensée et la situation.

Un truc

Quand on sent la moutarde nous monter au nez et que nous avons juste envie d'étripper la personne, il est bon de respirer quelques fois, de laisser descendre en nous un peu de calme dans la tempête d'émotions qui nous bouleverse, avant de nommer, le plus calmement possible, les véritables choses qui nous mettent en colère dans cette situation ou de cette personne. C'est ce que appelle la «gestion saine de la colère». On ne l'a pas refoulée, on l'a simplement exprimée en parlant en «je» et en nommant réellement ce que cette situation nous a fait pour nous mettre en colère.

Exemple :

Une personne vous pose la même question pour la troisième fois. Vous êtes concentré sur un travail à terminer rapidement et cette personne vous énerve. Vous avez le choix entre lui dire :

- Ça fait trois fois que tu me le demandes, tu n'as pas encore compris que je dois travailler ?! sur un ton de colère.

OU, sur un ton plus calme et en parlant en «je» :

- Écoute, je suis en train de travailler sur un document qui doit être rendu rapidement. Le fait que tu me poses trois fois de suite la même question me dérange beaucoup et je sens que je commence à me mettre en colère, ce qui n'arrangera pas la situation. J'apprécierais que tu me respectes dans mon travail. On pourra en reparler après, si tu veux bien.

En parlant en «je» sans décharger la colère sur la personne, celle-ci risque de comprendre et apprécier votre intervention, où elle se sent respectée (vous ne la rejetez pas puisque vous lui proposez de voir sa question avec elle plus tard) plutôt que, elle aussi se mette en colère, au risque d'envenimer la situation.

Dominique Jeanneret, thérapeute

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Le corps parle

L'organe du corps relié à la colère est le foie.

Il est bon de toujours garder à la conscience qu'une colère refoulée (comme toute émotion d'ailleurs) peut amener, à moyen et long terme, à la maladie.

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Voici quelques articles intéressants à ce sujet :
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La colère

La colère est un émotion simple qui traduit l'insatisfaction. Elle est vécue à l'égard de ce qu'on identifie, à tort ou à raison, comme étant "responsable" de notre frustration. On éprouve donc de la colère envers "l'obstacle" à notre satisfaction.

C'est sur cet aspect que la colère se différencie fondamentalement de la tristesse (qui elle aussi traduit une frustration). Dans la tristesse, on est directement en contact avec le manque lui-même, alors que la colère est une réaction à la cause de la frustration.

La colère est une émotion que nous vivons fréquemment. En effet, il y a de multiples occasions d'insatisfaction durant une journée de vie. De plus certaines d'entre elles perdurent parce que nous négligeons de nous en occuper adéquatement.

Selon l'importance de l'insatisfaction , la colère prend différentes intensités et diverses identités. Pour n'en nommer que quelques-uns, disons que le mécontentement et l'irritation se situent à une extrémité, alors que l'exaspération et la fureur sont près de l'autre extrémité.

Il y a aussi divers genres d'insatisfactions qui s'expriment à travers une gamme d'émotions de colère reflétant leurs particularités. La rage, par exemple, est déclenchée en partie par l'impuissance à se soustraire à la situation non désirée. La révolte est spécifique aux situations où on perçoit une injustice. Plusieurs émotions traduisant de la colère sont composites, comme le mépris, la jalousie, le dépit, la rancune... 

  

Agressivité et affirmation

La colère et l'agressivité sont des expériences trop souvent méprisées. Assimilées à la violence ou au manque de contrôle elles font partie des parias de la vie émotive. Pourtant l'agressivité est essentielle à la poursuite de nos objectifs de vie. La colère, comme toutes les autres émotions, joue un rôle important pour nous informer des obstacles à notre satisfaction. Le texte distingue la colère, l'agressivité, la violence et l'hostilité. Il apporte également des précisions sur les déviations malsaines de l'agressivité et sur leurs conséquences au plan personnel et interpersonnel.

Colère et violence

Comment éviter les débordements de colère intempestifs? Comment canaliser sa colère pour la rendre créatrice? Comment empêcher sa colère de devenir destructrice? Quelles sont les sources les plus courantes de la violence? Quel est le rôle de la violence impersonnelle à laquelle nous sommes exposés quotidiennement dans les médias?

Querelles et chicanes dans le couple

Les querelles sont-elles compatibles avec l'amour ou détruisent-elles les relations? Il suffit de soulever la question pour provoquer une discussion animée dans la plupart des groupes. Certains considèrent que les conflits sont destructeurs à cause des blessures qu'ils laissent chez les protagonistes. D'autres estiment que les querelles sont nécessaires à une vie de couple saine et harmonieuse.

Dans cet article, la psychologue Michelle Larivey dénonce les principaux mythes concernant les querelles conjugales. En s'appuyant sur sa compréhension des phénomènes émotifs et de leurs fonctions vitales, elle fournit des balises pour distinguer les querelles malsaines de celles qui sont saines et nécessaires. Elle conclut en expliquant pourquoi les querelles conjugales sont non seulement inévitables mais encore plus nécessaires au développement de l'amour et de l'intimité.

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