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If...

Publié le 16 juin 2011 par Olivier Walmacq

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genre: drame

année: 1968

durée: 1h50

La critique de Koamae:

Lindsay Anderson. Un pur génie britannique de la caméra. Encore aujourd'hui, son oeuvre la plus connue auprès des cinéphiles reste la trilogie Michael Travis.
Ce Travis, c'est un personnage interprété par Malcolm McDowell (Orange Mécanique), et qui revient donc dans trois films: If (1968), Le Meilleur Des Mondes Possible (1973) et Britannia Hospital (1982). Aujourd'hui, nous nous intéresserons au premier volet de la trilogie.
If a obtenu la Palme d'Or au festival de Cannes en 1969. Dans ce film, Michael Travis est encore un lycéen dans une de ces cruelles public schools britanniques.
Voilà un film qui s'incrit parfaitement dans son époque, une époque de révolte sociale et culturelle.

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Car en effet, dans If, il est question de révolte. Michael Travis est une sorte de petit voyou (relatif) avec sa bande de potes. On suit son évolution dans l'établissement.
Les pions lui reprochent d'avoir les cheveux trop longs, de mal se comporter, etc... Dans sa chambre, lui et ses amis boivent et fument en secret, tout en collectionnant les images de guerre qu'ils trouvent dans les magasines, et en s'interrogeant comme tous bons ados sur le sexe (notemment l'homosexualité, sujet on-ne-peut-plus tabou à l'époque).
Mais, de ce fait, ils se voient moult fois réprimandés par les surveillants (sutout que ça ne rigole pas !). A force de mauvaise conduite, ils se voient obligés de recevoir des coups de fouet. C'est là que commence la révolte véritable.

Attention aux spoilers !

Après avoir tenté de blesser une sorte d'entraîneur lors d'une simulation d'armée pour préparer les élèves, Travis et sa bande vont travailler sur un plan machiavélique...
Trouvant le matériel nécessaire, ils vont enfumer la chapelle du lycée pendant une cérémonie, pour que les invités, élèves, représentants, etc, se voient obligés d'en sortir.
A la sortie, Travis attend tout le monde avec un flingue, depuis le toit du lycée, ce qui donne lieu à une scène finale grandiose dans laquelle beaucoup de monde se fait éxécuter.

Fin des spoilers.

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Tourné de manière absolument magistrale, If est un mélange de couleur et de noir et blanc (bien qu'il y ait plus de sècnes en couleurs qu'en noir et blanc), ce qui donne souvent lieu à des scènes immenses (la scène de la préparation au plan final, superbe).
Malcolm McDowell prouve d'ores et déjà qu'il est un grand acteur, et fait à lui seul toute la force du film. Virulente critique de l'éducation nationale de l'époque aux UK, If est un film grandiose, de par son scénario, ses acteurs, sa réalisation... bref, un grand film, tout simplement.

Note: 19/20


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