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The Quick and the Undead, mou du genou

Publié le 16 juin 2011 par Fredp @FredMyscreens

The Quick and the Undead, mou du genou

Dans un monde ravagé par les zombies, un nouveau commerce s’est établi : collecter les doigts de morts-vivants ! Argh !

The Quick and the Undead, mou du genou
Désireux de conjuguer 2 passions cinématographiques, le western et les zombies, deux genres assez conservateurs et pas enclin au renouvellement, je me suis penché sur The Quick and the Undead, sorti en 2006. Curieux d’y trouver soit un bon nanar bien ridicule où des cow-boys rednecks américains lutteraient contre des morts-vivants gourmands, soit un western XIXème siècle avec des zombies, je me suis retrouvé avec un film lent au propos peu élaboré, représentant une société post-apocalyptique aux prises avec une poignée de zombies.

Dans ce western moderne se situant à peu près à notre époque, dont la réalisation épouse pleinement son côté pâle imitation du style de Roberto Rodriguez, on retrouve un héros taciturne, à la survie miraculeuse, chasseur de prime de son état, qui collecte les doigts de zombies qu’il aura abattu lui-même (ou trouvé morts) avec une récompense pour chaque unité. La Californie ou l’ouest américain tout entier (j’ai pas fait attention) est infestée par cette vermine, les autorités ont donc motivé les citoyens à dégommer du zombie pour éradiquer le fléau, mettant ainsi les personnalités les plus psychopathes aux trousses de ces bestioles ! L’antihéros/personnage principal Ryn Baskin va être rapidement abattu par la bande de gredins très vilains menée par Blythe. Doublé par son informateur et laissé pour mort, il va revenir plus muet et ennuyeux que jamais, déterminé à récupérer son sac de bouts de doigts et surtout à buter ses adversaires ! Le contraire nous aurait étonnés.

Se mettant en route, Ryn, incarné par un acteur aux grimaces spasmodiques traversant son visage et le crispant comme un schizophrène, va donc éliminer ses adversaires cabots et forcément aussi pourris jusqu’à la moelle que stupides ! Bizarrement increvable car il arrive à « lutter contre le côté zombie qui monte en chacun de nous lorsqu’infecté»  Ryn va parvenir jusqu’à une grande bâtisse abritant le vilain Blythe et son équipière ainsi que le dernier des gredins (en fait ils étaient juste 4 au départ, y’a pas vraiment de budget dans The Quick and the Undead). Et qu’est ce qu’il a pas trouvé de mieux a faire Blythe pour collecter toujours plus de nuggets humains ? Eh ben infecter une population saine pour se les faire ensuite ! Pas bête sachant qu’à l’inverse des films de zombies habituels, la population de morts-vivants commençait vraiment à s’amoindrir ! Original !

The Quick and the Undead, mou du genou

Donc Blythe est vraiment un vilain salaud ! Mais futé s’il ne pensait pas que les pestiférés macchabés resteraient tranquillement à l’extérieur de la maison. Il aurait fallu qu’il les abattent avant, mais il préfère jouer au Docteur Mengele sur un zombie non attaché allongé sur un lit, à lui trifouiller les tripes ! Et puis on capte que l’assistante pas contente du méchant est en fait l’allié de Ryn pour on ne sait quelle raison et donc elle vient équilibrer la classique scène de « haut-les-mains je te braque ah mais mince ton pote me braque à son tour quoique qu’il se fait mettre en joue par mon keum»  très John Woo ce duel inutile vous me direz !! Donc les zombies montent dans la maison et vienne embarquer Blythe alors qu’il tient en joue son ex et Ryn, ces 2 ne se faisant pas inquiéter par les zombies qui comme tout le monde sait, emportent d’abord les méchants (c’est plus moral) et après reviennent pour croquer la nana ( qui ne parviendra pas à»  lutter contre le mal zombie poussant en elle»  : faible femme).

The Quick and the Undead, mou du genou

Le secret de survie de Ryn dans The Quick and the Undead c’est de fumer des cigares comme blondin pendant tout le film, de caresser le blé au passage comme le ferait Gladiator, de paraître renfrogné et téméraire cachant en fait un égoïsme et une imbécilité profonde ! Bref, moi qui m’attendait à un « Le bon, la brute et le truand»  avec des zombies je me suis retrouvé devant un épisode de Smallville avec des figurants du plus mauvais cours de théâtre du soir atteints de psoriasis au stade très avancé (oui parce que les zombies font pitié en avançant comme des légumes inoffensifs) !


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