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Où en est le m-commerce en 2011 ?

Publié le 16 juin 2011 par Julien G

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Chiffres d’affaires, taux de transformation, poids des secteurs, f-commerce, m-commerce, voilà un point sur le secteur avec l’étude « Le commerce électronique  en France » signée CCM benchmark Group.

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Un marché à près de 30 milliards d’euros en 2015

Le volume d’affaires de l’e-commerce français en BtoC en 2010 s’est élevé à 18,1 milliards d’euros, une croissance d’environ 17% par rapport à l’année 2009. Cette progression est en partie due à celle du nombre de cyberacheteurs (13% sur un an), pour atteindre 27 millions de Français. D’ici 2015, CCM Benchmark estime que le  e-commerce devrait atteindre les 30 milliards d’euros.

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L’e-commerce : 4,2% des dépenses des ménages

En 2010, l’e-commerce représentait environ 4,2% de la consommation des ménages en biens et services marchands. Il est à noter que la vente en ligne progresse plus particulièrement dans certains secteurs : l’e-tourisme représente 22% des dépenses des Français en matière de voyages. L’e-commerce représente également 14% des dépenses en produits high tech et électroménager, et 6% de l’habillement et du textile. Ces trois secteurs cités sont les plus importants de l’e-commerce grand public et pèsent respectivement 46%, 20% et 14,5% du marché de l’e-commerce en France.

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Trois e-commerçants sur quatre produisent moins de 100 000€ de revenus

Un site e-commerce en France génère en moyenne 900 000€ de chiffres d’affaires. Cependant, 74% des sites ont produit moins de 100 000€ de revenus en 2010. Un e-commerçant sur trois détient un chiffre d’affaires annuel inférieur à 15 000€ et 40% d’un chiffre d’affaires compris entre 15 000€ et 100 000€. Enfin, moins de 4% des sites marchands disposent de revenus annuels qui dépassent les 2 millions d’euros.

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Des taux de transformation variables selon les produits

Les taux de transformation (rapport entre le nombre de commandes passées et le nombre de visiteurs uniques sur le site) ont été meilleurs pour près d’un cybermarchand sur deux. A noter également que les pure-players ont un taux de transformation moyen de 20% supérieur aux distributeurs  détenant un réseau de distribution physique.

Ce taux est différent d’une famille de produits à l’autre. Concernant le secteur high-tech et électroménager, les internautes comparent les produits et les marchands, ce qui expliquent des taux de transformation généralement plus faibles.

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2011, l’année Facebook et référencement

Les trois leviers les plus utilisés sont les campagnes d’e-mailing, l’achat de liens sponsorisés et l’affiliation dans l’e-commerce. Deux leviers marketing semblent particulièrement attirer les e-commerçants en 2011 : l’optimisation du référencement naturel et les publicités sur Facebook.

La moitié des sites d’e-commerce devrait donc acheter des espaces publicitaires sur Facebook cette année tandis qu’ils n’étaient que 40% en 2010. Enfin, près de trois marchands en ligne sur quatre ont également prévu de confier leur référencement à un professionnel en 2011, contre 57% l’an dernier.

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98% des e-commerçants seront sur Facebook en 2011

Il semble qu’il y ait une généralisation de l’utilisation de Facebook sur les sites d’e-commerce : cette année, pratiquement la totalité d’entre eux sont désormais présents sur le réseau social via une page. Si l’on compare avec d’autres réseaux sociaux, leur présence est moins importante.  Mais les trois quarts des cybermarchands devraient tout de même être présents sur Twitter dès cette année. Plus d’un e-commerçant sur deux disposera de son blog (2% d’entre eux affirment l’avoir abandonné) et 12% auront construit un espace communautaire sur leur site.

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Moins d’un sur cinq adoptera le f-commerce

Même si un grand nombre d’acteurs de l’e-commerce utilise Facebook, le f-commerce n’e n est encore qu’à ses débuts car il n’est utilisé pour l’instant que par 3% des cybermarchands français.  Ceux-ci ont une utilisation pour l’instant assez limitée du réseau social car ils publient simplement des informations sur leurs produits. Un marchand sur cinq prévoit cependant d’adopter un dispositif transactionnel à sa présence sur le réseau social à plus ou moins long terme, dont 12% cette année.

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Doublement des sites et applis m-commerce prévu

Il semblerait que le nombre de sites et applications mobiles transactionnels devrait doubler en 2011. En effet, plus d’un marchand sur cinq (22%) aurait l’intention de lancer ce service dès cette année. Ils sont autant à affirmer qu’ils proposent déjà un site transactionnel mis en place pour le mobile. En 2009, ils n’étaient que 12%. De plus, l’intérêt pour ces distributeurs du m-commerce est plus significatif que pour les sites et applications mobiles « vitrines ».  17% ont l’intention en effet de se procurer une telle application.

En France, on compte aujourd’hui plus de 16 millions de mobinautes et 3,3 millions de Français ont déjà testé le m-commerce, selon l’Observatoire des nouvelles tendances de consommation de CCM Benchmark.

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Source : LeJournalDuNet


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