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Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol

Par Einoha @filledoctobre

Titre : Le Clan des Otori, I Le Silence du RossignolLe clan des otori I.jpg
Titre en VO : Tales of the Otori, I Across the Nightingale Floor
Auteur : Lian Hearn, de son vrai nom Gillian Rubinstein
Année de publication : 2002 en VO et en VF

Résumé du Folio Poche n°3907 :

Au XIVème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit au sein d'une communauté paisible qui condamne la violence, mais elle est massacrée par les hommes d'Iida, chef du clan des Tohan. Takeo, sauvé par sire Shigeru, du clan des Otori, se trouve plongé au coeur des luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre. Il doit suivre son destin. Mais qui est-il ? Paysan, seigneur ou assassin ? D'où tient-il ses dons prodigieux ? Lorsqu'il rencontre la belle Kaede, un amour fou naît entre les deux jeunes gens: devra-t-il choisir entre cet amour, sa dévotion à sire Shigeru et son désir de vengeance ? Sa quête le mènera jusqu'à la forteresse d'Inuyama, lorsqu'il marchera sur le "parquet du Rossignol". Cette nuit-là, le rossignol chantera-t-il ?

Mon avis :

ATTENTION, AVIS DITHYRAMBIQUE !!

Et oui, dire que j'ai adoré ce premier tome est un mot encore trop faible pour décrire ce que j'en pense et ce que je ressens suite à cette lecture.

Ce que j'ai trouvé fascinant en premier lieu fut l'alternance de deux récits, suivant chacun les deux personnages principaux : Takeo, d'un côté et Kaede de l'autre. Cela nous permet d'avoir les deux versions de l'histoire et de rassembler donc les pièces du puzzle.

Au début du roman, Tomasu est un jeune garçon de 16 ans sans histoire, qui aime gambader dans la fôret environnant son village. Un jour lorsqu'il rentre de l'une de ses promenades, il découvre que tout son village, sa famille a été massacré. Sauvé in extremis par un mystérieux seigneur, commence pour lui une longue découverte de son pays et ce qu'il le frappe : une sanglante guerre des clans.

Et d'un autre côté, nous avons l'histoire de la jeune Kaede Shirakawa, une jeune fille d'à peine 15 ans enlevé à ses parents lorsqu'elle était petite. Sa beauté fait d'elle l'objet des convoitises de la plupart des hommes qu'elle rencontre...

On suit donc tout d'abord le jeune Tomasu, qui deviendra par la suite Takeo, dans sa découverte de ce Japon, et on en apprend plus sur ses coutumes et son peuple. On voit le personnage évoluer au fil des pages : passer d'un frêle et discret adolescent à un homme courageux et qui ose se battre pour ce en quoi il croit. L'évolution de Takeo est intéressante et facile à suivre car le récit est à la première personne, on sait donc tout ce qu'il pense et ce qu'il ressent (ce qui va se révéler très important, croyez-moi).

Et ensuite il y a la version de Kaede, racontée elle à la troisième personne, ce qui prouve que c'est bien Takeo le héros de l'histoire. Grâce à la jeune fille, on apprend comment les femmes étaient traités dans une société féodale entièrement régis par les hommes: comme des marchandises, des objets vendus au plus offrant ! Je savais qu'au moyen-âge, en occident comme en orient, le sort des femmes était plutôt médiocre, mais cela m'a encore plus révulsé en le lisant...

Je me suis attaché à la plupart des personnages de ce récit, enfin ceux considérés comme "Les gentils" : Takeo et Kaede bien sûr, le moine Makoto, dame Maruyama, Ichiro, Kenji, mais ceux que j'ai le plus apprécié sont Otori Shigeru et Shizuka. Le seigneur Shigeru, sous ses airs mystérieux et sombres est un homme gentil, honnête et presque sentimental. Il a un grand sens de l'honneur et de la justice, il prend sous sa protection le jeune Takeo et lui apprend tout ce qu'il peut, certes à dessein, mais quand même...
Ensuite, il y a l'indescriptible Shizuka, que l'on rencontre plus tard dans le roman, toujours pleine de joie de vivre et qui essaie par tout les moyens de faire sourire sa maîtresse !

L'écriture, qui pourrait sembler lourde et trop imagée au début, a finit par m'enchanter par sa poésie et sa fluidité : les mots glissent comme de l'eau et on arrive bien à s'imaginer ce Japon médiéval, cet agitation dans les rues des villes, les fôrets et les montages et les combats... Lian Hearn sait faire des descriptions qui ne nous assomment pas et merveilleusement belles, de surcroît !

En conclusion, vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman époustouflant : de l'aventure, de l'amour, de l'amitié... Tous les ingrédients magiques sont réunis pour nous faire passer un incroyable moment de lecture ! On suit les personnages avec avidité, curieux de savoir ce qu'il va se passer à la page suivante. On tremble avec eux, on rit avec eux... et on pleure avec eux !La fin est bouleversante et magnifique à la fois... J'ai hâte de lire le deuxième tome de cet incroyable saga, qui est pour moi un véritable coup de cœur !!

LivreCoupDeCoeur.jpg

Titre : Le Clan des Otori, I Le Silence du Rossignol

Le clan des otori I.jpg

Titre en VO : Tales of the Otori, I Across the Nightingale Floor
Auteur : Lian Hearn, de son vrai nom Gillian Rubinstein
Année de publication : 2002 en VO et en VF

Résumé du Folio Poche n°3907 :

Au XIVème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit au sein d'une communauté paisible qui condamne la violence, mais elle est massacrée par les hommes d'Iida, chef du clan des Tohan. Takeo, sauvé par sire Shigeru, du clan des Otori, se trouve plongé au coeur des luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre. Il doit suivre son destin. Mais qui est-il ? Paysan, seigneur ou assassin ? D'où tient-il ses dons prodigieux ? Lorsqu'il rencontre la belle Kaede, un amour fou naît entre les deux jeunes gens: devra-t-il choisir entre cet amour, sa dévotion à sire Shigeru et son désir de vengeance ? Sa quête le mènera jusqu'à la forteresse d'Inuyama, lorsqu'il marchera sur le "parquet du Rossignol". Cette nuit-là, le rossignol chantera-t-il ?

Mon avis :

ATTENTION, AVIS DITHYRAMBIQUE !!

Et oui, dire que j'ai adoré ce premier tome est un mot encore trop faible pour décrire ce que j'en pense et ce que je ressens suite à cette lecture.

Ce que j'ai trouvé fascinant en premier lieu fut l'alternance de deux récits, suivant chacun les deux personnages principaux : Takeo, d'un côté et Kaede de l'autre. Cela nous permet d'avoir les deux versions de l'histoire et de rassembler donc les pièces du puzzle.

Au début du roman, Tomasu est un jeune garçon de 16 ans sans histoire, qui aime gambader dans la fôret environnant son village. Un jour lorsqu'il rentre de l'une de ses promenades, il découvre que tout son village, sa famille a été massacré. Sauvé in extremis par un mystérieux seigneur, commence pour lui une longue découverte de son pays et ce qu'il le frappe : une sanglante guerre des clans.

Et d'un autre côté, nous avons l'histoire de la jeune Kaede Shirakawa, une jeune fille d'à peine 15 ans enlevé à ses parents lorsqu'elle était petite. Sa beauté fait d'elle l'objet des convoitises de la plupart des hommes qu'elle rencontre...

On suit donc tout d'abord le jeune Tomasu, qui deviendra par la suite Takeo, dans sa découverte de ce Japon, et on en apprend plus sur ses coutumes et son peuple. On voit le personnage évoluer au fil des pages : passer d'un frêle et discret adolescent à un homme courageux et qui ose se battre pour ce en quoi il croit. L'évolution de Takeo est intéressante et facile à suivre car le récit est à la première personne, on sait donc tout ce qu'il pense et ce qu'il ressent (ce qui va se révéler très important, croyez-moi).

Et ensuite il y a la version de Kaede, racontée elle à la troisième personne, ce qui prouve que c'est bien Takeo le héros de l'histoire. Grâce à la jeune fille, on apprend comment les femmes étaient traités dans une société féodale entièrement régis par les hommes: comme des marchandises, des objets vendus au plus offrant ! Je savais qu'au moyen-âge, en occident comme en orient, le sort des femmes était plutôt médiocre, mais cela m'a encore plus révulsé en le lisant...

Je me suis attaché à la plupart des personnages de ce récit, enfin ceux considérés comme "Les gentils" : Takeo et Kaede bien sûr, le moine Makoto, dame Maruyama, Ichiro, Kenji, mais ceux que j'ai le plus apprécié sont Otori Shigeru et Shizuka. Le seigneur Shigeru, sous ses airs mystérieux et sombres est un homme gentil, honnête et presque sentimental. Il a un grand sens de l'honneur et de la justice, il prend sous sa protection le jeune Takeo et lui apprend tout ce qu'il peut, certes à dessein, mais quand même...
Ensuite, il y a l'indescriptible Shizuka, que l'on rencontre plus tard dans le roman, toujours pleine de joie de vivre et qui essaie par tout les moyens de faire sourire sa maîtresse !

L'écriture, qui pourrait sembler lourde et trop imagée au début, a finit par m'enchanter par sa poésie et sa fluidité : les mots glissent comme de l'eau et on arrive bien à s'imaginer ce Japon médiéval, cet agitation dans les rues des villes, les fôrets et les montages et les combats... Lian Hearn sait faire des descriptions qui ne nous assomment pas et merveilleusement belles, de surcroît !

En conclusion, vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman époustouflant : de l'aventure, de l'amour, de l'amitié... Tous les ingrédients magiques sont réunis pour nous faire passer un incroyable moment de lecture ! On suit les personnages avec avidité, curieux de savoir ce qu'il va se passer à la page suivante. On tremble avec eux, on rit avec eux... et on pleure avec eux !La fin est bouleversante et magnifique à la fois... J'ai hâte de lire le deuxième tome de cet incroyable saga, qui est pour moi un véritable coup de cœur !!

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