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Geoff Johns & Gary Frank – Superman, origines secrètes

Par Yvantilleuil

Un donut qui passe mal !

Geoff Johns & Gary Frank - Superman, origines secrètesAgée de plus de 60 ans, l’histoire de l’unique survivant de Krypton, est connue de tous et a déjà été revisitée plus d’une fois. Après le classique « Superman – L’homme d’acier » de John Byrne en 1986, le très beau « Superman – For All Seasons » de Jeph Loeb et Tim Sale en 1998 et la version plus moderne de Mark Waid et Lenil Francil Yu (« Superman – Droit du Sang« ), c’est maintenant au tour de Geoff Johns et Gary Frank de s’attaquer aux origines de Kal-El.

Après une première partie de diptyque qui invitait à suivre les premiers pas de Clark Kent, depuis son adolescence jusqu’à son arrivée à Metropolis. la deuxième moitié de cette mini-série en six épisodes « Superman – origines secrètes » relate les débuts de Superman à Metropolis et de Clark Kent au Daily Planet. Comme lors du premier volet, il y a du bon et du moins bon dans cet album.

Le fait de souligner l’origine extra-terrestre de cet être qui sera finalement adopté par la ville de Metropolis est assez intéressant. D’un autre côté, on a un peu de mal à comprendre ses hésitations concernant son rôle de super-héros alors qu’il a tout de même eu l’occasion de visiter le futur lors du premier tome. J’ai également bien aimé le travail de l’auteur concernant les personnages du Daily Planet, notamment leur rôle dans l’acceptation de Superman en tant que super-héros et la relation entre Superman et Jimmy Olsen.

Ses débuts en tant que Superman vont également de paire avec l’arrivée des premiers super-vilains et les premières confrontations avec Lex Luthor. Si Lex est assez bien géré, ainsi que les origines de Metallo, la transformation de Rudy Jones à l’aide d’un donut radioactif ressemble un peu à du n’importe quoi. C’est le genre d’origines qui passaient encore durant les années soixantes, mais ici, le donut est déjà plus difficile à avaler. La rapidité avec laquelle Superman se débarrasse des deux vilains est également un peu regrettable, mais finalement assez compréhensible quand on ne dispose que de six épisodes pour revisiter les origines du héros.

S’il faudra m’expliquer la couverture par rapport au contenu de l’album, je suis par contre assez fan du travail de Gary Frank au niveau du graphisme. C’est visuellement très réussi et le côté Christopher Reeve de Superman est très sympathique.


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