Loin de s’améliorer, la situation des ménages canadiens s’empire. Bombant le torse devant la résistance canadienne à la crise mondiale, les citoyens de toutes les provinces n’ont pas dérogé d’un iota à leur budget casse-cou. Ils dépensent sans compter et accumulent les dettes à vitesse grand V.
Pas compliqué, ils affichent maintenant un endettement pire et un taux d’épargne inférieur à celui des américains d’avant l’effondrement économique de 2008. Comme on pouvait le signifier à nos voisins du Sud, la pensée magique n’assainira pas nos finances personnelles. Il faut arrêter de s’assoir sur nos lauriers et se bercer de l’illusion de richesse que procure un actif immobilier trop hypothéqué. La solidité d’une économie dépend du sérieux de ses citoyens. On se dirige exactement là où le réve américain les a mener. Dans le mur.
Il est illusoire de s’attendre à ce que les finances de nos villes, nos provinces et notre pays soient mieux administrées que notre budget familial. On a les politiciens qu’on mérite, n’est-ce pas? Moi j’en ai assez et vous?
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