Réflexions.

A quoi servent les autres si l’on ne doit jamais rien en attendre ?

N’est-on pas perdant à toujours donner sans jamais rien recevoir ?

La générosité, ça se paye !

Ceux qui obéissent au code moral pourraient faire figure de gogos.

De même serait-on légèrement tenté de se demander s’ils ne le font pas faute de jouir d’un pouvoir et donc d’une impunité suffisants pour leur permettre de, plus ou moins discrètement, transgresser les règles communes.

Le problème, avec le pouvoir, c’est qu’il met au-dessus des lois et tourne la tête de ceux aux mains desquels il se trouve. L’impunité liée au pouvoir rend indispensable (du moins en démocratie, là où la notion de « bien commun » est pleinement reconnue) son contrôle étroit par des instances et organismes aussi vigoureux que rigoureux.

Le créé

a l’instinct

de créer

du créé.

Au risque de paraître quelque peu pessimiste, je dirai que notre vie, en gros, ne nous donne le choix qu’entre deux prisons : la prison de la solitude ou la prison de la vie sociale !

La féminité est à la femme ce que l’arbre est à la forêt : elle occulte toute la richesse du reste de son être, toute la précieuse complexité de son individu unique. Ne voir en une femme que sa féminité, c’est la mutiler, la réduire.

Les hommes sont de pauvres obnubilés par le « cherchez la femme ». Et dire qu’on prétend l’humanité délivrée de la biologie !

S’il est un être plus seul que le poète, c’est la poétesse !

P.Laranco