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ANESTHÉSIE pédiatrique: Le plus important, c’est avant ET après l’intervention! – Sparadrap, Fondation d’Entreprise BBraun

Publié le 28 juin 2011 par Santelog @santelog

ANESTHÉSIE pédiatrique: Le plus important, c’est avant ET après l’intervention! – Sparadrap, Fondation d’Entreprise BBraun1 million d'enfants sont anesthésiés en France chaque année. Pour sensibiliser tous les interlocuteurs concernés et répondre aux questions que suscite l'anesthésie en pédiatrie, l'association SPARADRAP édite et diffuse, avec le soutien de la Fondation d'entreprise B. Braun, un kit complet d'information sur le sujet, sous forme de livrets, posters et guides pratiques.


Un décret de décembre 1994 a rendu obligatoire la consultation anesthésique, préalable à toute opération. C'était une première mondiale. Depuis, et en 20 ans, le risque de décès par anesthésie a été divisé par 10.


Mais cet acte, apparemment simple, suscite toujours de nombreuses questions et d'inquiétude chez les enfants … et leurs parents. Assurer la sécurité mais aussi le confort du jeune patient, confronté pour la première fois au monde inconnu et inquiétant de l'hôpital, est une problématique complexe à laquelle se confrontent, chaque jour, les équipes soignantes.


"Nous avons un rôle important d'information et de réconfort à jouer. Compléter et appuyer nos explications sur des documents adaptés aux enfants, comme ceux que réalise SPARADRAP, est très utile. Cela permet aux familles de continuer la préparation à la maison, pour un meilleur vécu de l'anesthésie et de l'hospitalisation dans sa globalité » explique le Dr Frédéric Lacroix, responsable d'unité fonctionnelle d'anesthésie pédiatrique à l'hôpital d'enfants La Timone à Marseille.


ANESTHÉSIE pédiatrique: Le plus important, c’est avant ET après l’intervention! – Sparadrap, Fondation d’Entreprise BBraun
S'informer pour être mieux préparé : Le kit d'information né de la synergie entre l'association SPARADRAP et la Fondation d'entreprise B. Braun, comprend notamment un livret à destination des parents et des enfants : "Je vais me faire opérer – Alors on va t'endormir !". Très pédagogique, il explique toutes les étapes de l'anesthésie, de la première consultation jusqu'au retour dans la chambre après le passage en salle de réveil.


"Cette préparation en amont permet à l'enfant de ne pas être surpris lorsqu'il devra se séparer de ses parents, verra la salle d'opération ou lorsqu'il aura mal. C'est indispensable pour qu'il ne se sente pas trahi par les adultes qui l'entourent" indique Françoise Galland, directrice et co-fondatrice de l'association SPARADRAP.


Accompagner à chaque étape : La douleur est un élément incontournable, lié à l'acte chirurgical. La prise en charge de l'enfant avant l'intervention et après l'intervention (gestion de la douleur post-opératoire, multimodale (faite de plusieurs médicaments), a largement progressé ces dernières années. Elle doit s'accompagner également de techniques complémentaires non médicamenteuses, telles que la présence des parents, la distraction par le jeu, la musicothérapie ou l'hypnose. Toutes ces techniques pré opératoires sont essentielles pour donner la confiance à l'enfant.



Le soignant, clé de succès de la prise en charge : En France, le personnel infirmier et médical qui encadre la pratique de l'anesthésie est formé et qualifié pour cette activité spécifique. Cependant, toutes les situations ne se ressemblent pas et les conditions sont différentes dans un bloc opératoire exclusivement pédiatrique et dans un bloc multidisciplinaire où l'on n'opère qu'un petit nombre d'enfants.


C'est pourquoi le kit d'information comprend un guide à destination des soignants, intitulé "Et si je n'ai pas sommeil – Propos autour de l'anesthésie de l'enfant". S'il s'adresse plus particulièrement à tout le personnel soignant du bloc opératoire, il concerne l'ensemble de la chaîne des personnes qui vont s'occuper d'un enfant opéré. Avant, pendant et après l'opération.


"Si beaucoup de progrès, notamment techniques, ont été réalisés depuis 20 ans, il en reste encore à accomplir, en particulier sur la place à donner aux parents, encore souvent considérés comme de simples visiteurs. Le comportement de l'équipe soignante et le tandem qu'elle forme avec l'entourage de l'enfant conditionnent largement le vécu de l'opération par l'enfant" insiste le Docteur Didier Cohen-Salmon, co-fondateur de l'association SPARADRAP, psychothérapeute d'enfants, ancien médecin anesthésiste-réanimateur à l'hôpital d'enfants Armand Trousseau à Paris. " En effet, il ne faut pas sous-estimer les répercussions psychologiques chez l'enfant opéré : anxiété, agitations, changements comportementaux, stress émotionnel. Certains troubles, s'ils ne sont pas bien pris en charge par la consultation Anesthésie peuvent durer pendantprès de 1 an ! Un outil, comme le questionnaire PHBQ de Vernon permet de déceler finement tous les stress ressentis par l'enfant".



En conclusion, l'accompagnement psychologique est LE facteur-clé de réussite.


Sources:Association Sparadrap (Visuels, vignette), Fondation d'Entreprise B Braun, préparé par France Miremont, Santé log


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