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Le futur est brillant pour les informaticiens québécois

Publié le 14 février 2008 par Emploiquebec

J'ai lu ce document produit par TechnoCompétences et je songe presque à retourner aux études pour aller chercher un diplôme en informatique. Vous allez voir par vous-même que dans le domaine informatique l'ampleur de la demande et la rareté de l'offre qui pointent à l'horizon ont le potentiel de créer une situation vraiment intéressante en ce qui concerne les rapports de force entre les travailleurs et les employeurs. Les travailleurs vont-ils arriver à instaurer un nouveau modèle du travail plus en accord avec leurs valeurs ou bien la demande excessive va-t-elle obliger les entreprises à tenter de presser au maximum le citron de leurs employés comme ce semble être le cas dans le secteur de la santé...
Voici quelques données pour alimenter votre réflexion. Si vous êtes en informatique, à vous d'en juger les conséquences pour mieux gérer votre carrière et si vous cherchez une discipline pour faire des études, vous y trouverez peut-être des arguments pour choisir l'informatique :

  • Il y a en ce moment entre 134 000 et 151 000 informaticiens au Québec, la variation dépend des classifications d'emplois différentes;
  • Le Québec continue d'afficher un retard significatif en productivité. Cet écart ajouté à un taux de change équivalent va éventuellement obliger les entreprises à vraiment investir en technologies, cette avenue est incontournable;
  • Une des problématiques importantes pour les professionnels en TI est la faiblesse des candidats au niveau des "soft skills" (les habiletés en communication, travail d'équipe). Dans un contexte où les entreprises cherchent à approcher les TI des secteurs affaires, les "soft skills" vont être valorisés encore davantage;
  • De 2000 à 2004, les "services informatiques" ont connu une croissance annuelle de 4,4%, comparée à 2,9% pour le volet "matériels". La croissance anticipée pour les prochaines années dans le secteur informatique est de 3,7% vs 2,5% pour l'ensemble de l'économie;
  • Le taux de chômage en TI est très faible à 3%;
  • Les postes ouverts de programmeurs et d'analystes sont en croissance alors que les emplois de soutien sont plus à risques parce que plus facilement exportables à l'étranger;
  • On prévoit dans les prochaines années la création annuelle d'environ 5 000 emplois en informatique, dont 66% seront des postes d'analystes (fonctionnels, d'affaires, intégration de systèmes, sécurité);
  • Les entreprises ont tendance à rechercher un niveau de qualification plus élevé concernant les diplômés qui sortent du système collégial;
  • On remaque une baisse importante des inscription en TI dans les établissements d'éducation depuis 2000. Il y aura un déficit entre les nouveaux emplois et le nombre de diplômés qui sortent de l'école;
  • 12% des professionnels en TI sont des travailleurs autonomes;
  • 66% des emplois sont à Montréal et 14% à Québec.
Dans ce contexte, il va nécessairement y avoir de nouveaux modèles d'organisation du travail réflétant mieux les valeurs des nouveaux employés, notamment la conciliation travail-famille et le développement durable. Et c'est tout à l'avantage des travailleurs en informatique!

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