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L’Italie s’invite à Montréal pour l’International du Jazz!

Publié le 02 juillet 2011 par Hibiscusjaune

Marco Carilli, un québécois italien

Heureusement que je n’avais pas regardé la programmation du Festival de Jazz car je ne serais probablement pas allée voir Marco Carilli, un chanteur italo-québécois de Montréal. Lorsque je vais voir des concerts, je recherche quelque chose qui sort de l’ordinaire. Quoi de plus commun à Montréal qu’un fils d’italien?

N’étant pas experte de musique italienne, c’est avec un peu d’appréhension (et surtout beaucoup d’ignorance) que je me suis laissée entraîner par la foule qui se massait tout près de la Scène TD de la place des Festivals.

Marco Carilli a ouvert son concert avec une chanson, quelque peu douce, qui m’a parue trop sage pour le festival de Jazz. Mais ce n’était qu’un échauffement; les chansons qui ont suivies ont prouvées que le chanteur méritait sa place sur l’une des scènes du plus grand festival de Jazz au monde.

L’Italie s’invite à Montréal pour l’International du Jazz!
La diversité culturelle ne se manifeste pas que par des sons étrangers. Les gestuels y sont également pour beaucoup comme l’a démontré le chanteur italo-québécois, qui très interactif, nous a continuellement encouragé à chanter avec les mains comme lui et sa troupe le faisait.

Dénoncer l’américanisation… en Amérique

Si toutes les chansons étaient démentes, celle dont le thème m’a parlé était « L’americano », un remake de la chanson « Tu vuò fà l’americano« . Troquant son accent québecois pour un accent très italien, Marco Carilli a expliqué que la chanson « Tu vuò fà l’americano » avait été composée par un chanteur italien (Renato Carosone) pour ridiculiser ces jeunes italiens qui se prenaient pour James Dean ou Marilyn Monroe. « Qu’est ce que vous avez à jouer les americanos », question un peu ironique à lancer avant de commencer une chanson interprétée devant un public nord-américain.

Mais le chanteur n’était pas au Canada, à travers ses pitreries, ses mélodies et son accent italien il nous a transporté a Naples.

C’est toujours fascinant d’observer certains montréalais qui dénoncent l’américanisation de certaines cultures alors que derrière leur comportement européen, se cache une mentalité nord-américaine bien ancrée dans le subconscient. Ah l’Amérique, on y retrouve de tout, même un brin d’Italie!

Voir un extrait du concert au Festival de Jazz sur la page de Cyberpresse.


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