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E. coli: Premier décès, à Bordeaux, d’une femme de 78 ans

Publié le 02 juillet 2011 par Santelog @santelog

E. coli: Premier décès, à Bordeaux, d’une femme de 78 ans – ARS et InVSUne patiente de 78 ans, parmi les 10 patients hospitalisés au CHU de Bordeaux pour syndrome hémolytique et urémique (SHU) dû à la bactérie E.Coli, est décédée cette nuit indique l'Agence régionale de santé d'Aquitaine (ARS) qui réservait son pronostic dès le 27 juin. Une autre patiente, âgée de 65 ans, en réanimation, reste dans un état de santé critique. Les résultats bactériologiques des patients hospitalisés ont confirmé une infection par E.Coli producteur de shigatoxine de souche O104, souche retrouvée dans le cadre de l'épidémie survenue en Allemagne.  Le traitement Soliris® (Eculizumab) qui a fait ses preuves sur le SHU, a été adopté à Bordeaux.

En Aquitaine, 10 patients restent hospitalisés et bénéficient du nouveau traitement expérimenté au CHU, le Soliris, "qui montre une efficacité remarquable depuis deux ans contre des SHU chroniques", a indiqué le 25 juin, le Pr Christian Combe, chef du service néphrologie. La souche E. coli isolée présente les mêmes caractéristiques que la souche responsable de la grande épidémie d'infections à EHEC due à la consommation de graines germées survenue en Allemagne en mai et juin 2011 (E.Coli producteur de shigatoxine de souche O104). Une enquête de traçabilité est en cours par la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) de la Gironde pour déterminer l'origine de ces graines.

Que ce soit en allemagne ou à Bordeaux, les malades ont consommé des graines germées dont l'Agence européenne de sécurité sanitaire (EFSA) soupçonne qu'elles soient issues de l'agriculture biologique et aient été importées d'Égypte en 2009 ou en 2010 par une société allemande.

Dans le Nord de la France, 13 cas de SHU ont été signalés depuis le 14 juin, dont 12 chez des enfants, un chez un adulte. Les analyses ont montré que les 8 cas de SHU considérés comme épidémiques avaient été infectés par un STEC appartenant au sérogroupe O157, donc différente de la souche allemande. Chez 3 cas, des souches présentant des caractéristiques similaires ont également été isolées. La Direction générale de l'alimentation a également mis en œuvre une enquête de traçabilité afin d'identifier les lots concernés et d'orienter les mesures de contrôle sur ces lots.  

Source: ARS Aquitaine, InVS Cas groupés d'infections à Escherichia coli entéro-hémorragique (EHEC) en Gironde Point au 28 juin 2011 Cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) Nord, juin 2011 - Point au 30 juin 2011


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