Magazine Culture

JEAN-LEON GEROME, un "Pompier" pyromane !

Par Bernard Vassor

PAR BERNARD VASSOR

Gérôme dans son atelier 65 boulevard de Clichy  (emplacement actuel de l'église Sainte-Rita patronne des causes perdues) Gérome vit le jour à Vesoul (comme Félix Pyat) en 1824 il mourut à Paris en 1904. Il fut l'élève de Paul Delaroche et de Charles Gleyre. Peintre , sculpteur, membre de l'académie, il fit tout son possible pour éreinter les jeunes peintres qui ne voulurent pas choisir le "bon" chemin. Ce fut également lui qui intervint pour refuser le fameux leg Caillebotte, ce qui fait que les principales toiles de sa collection se retrouvent à l'étranger dans des collections privées. LE PLUS FAROUCHE ENNEMI DES IMPRESSIONNISTES : Un de ses biographe* pose la question suivante ; "Gérôme fut-il vraiment réactionnaire ?" Sa réponse est catégorique, toute sa vie artistique, il vécut des commandes de l'Etat, quelque soient les régimes traversés, gouvernements : royal, revolutionnaire de 48, second Empire, et troisième République. Son extraordinaire succès et les prix exorbitants de ses oeuvres réservés à une clientèle aristocratique, le conduisirent à des prises de position répressive en matière d'art. Son influence en tant que professeur à l'école des Beaux-Arts sur les artistes de son temps ne semble pas établie sauf peut-être pour quelques étrangers qui notent  : "L'honnêteté et le perfection professionnels de Gérême bouscula la routine de l'Académie de Pensylvanie dans les années 1860, tout comme Denis Bunker et William Paxton infusèrent l'esprit et les méthodes de leur maître à l'école de Boston à la fin du XIXème siècle". Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse. Son opposition au "legs Caillebotte", ses relations mondaines, sa parenté avec Adolphe Goupil dont il devint le gendre , ne sont pas pour rien dans les difficultées rencontrées par les peintres de "L'école moderne" de la fin du XIXème. Certains historiens prétendent même que Vincent van Gogh et Toulouse-Lautrec, comptèrent parmi ses élèves ? Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse.  Pour l'inauguration de son cabaret 62 boulevard de Clichy, Gérome fit don d'un tambourin qu'il avait lui-même peint.

 Photographie Dornac : "Nos contemporains chez eux"

Vente Piasa, Drouot le 29/06/2011, expert Fannie Bourgeois. *Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.

 Il eut également comme élève le russe Léon Bakst, et cela ne s'invente pas : Alexandre et Henri Rapin !!!

*Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bernard Vassor 2258 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines