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La Meute

Publié le 04 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2010
durée: 1h25

l'histoire: Après la disparition de Max, Charlotte enquête. Mais ses investigations ne sont pas du goût de la Spack, la tenancière de l'hôtel dans lequel le couple a passé la nuit.

la critique d'Alice In Oliver:

Depuis quelques années, le cinéma français tente de se faire un nom et de se frayer un chemin dans le genre gore et horrifique.
Si certaines productions ont convaincu le public et les médias (par exemple, Martyrs de Pascal Laugier), d'autres ont montré également les limites de l'entreprise (c'est le cas notamment d'Humains).
Toujours est-il que le cinéma français possède peu de références, en sachant qu'il a bien du mal à concurrencer le marché américain et même européen.

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Pourtant, certains cinéastes continuent d'y croire et de persévérer. C'est le cas de Franck Richard avec La Meute, réalisé en 2010.
Le film peut compter sur un bon casting: Yolande Moreau, la présence surprise de Benjamin Biolay, Emilie Dequenne et Philippe Nahon.
Clairement, tous les films d'horreur français ne peuvent pas se targuer de réunir de tels acteurs. Voilà autant de raisons de croire à La Meute.

Malheureusement, le film de Franck Richard frise souvent le ridicule et le grotesque. La Meute n'est qu'un gros nanar involontaire.
Pourtant, les 15 premières minutes sont assez convaincantes. L'ambiance du film n'est pas sans rappeler Massacre à la Tronçonneuse (la version de Tobe Hooper). Mais très vite, La Meute s'enfonce dans le grand n'importe nawak.
Quant aux acteurs, malgré la présence de grands noms, ils sont vraiment décevants.

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Même Yolande Moreau est à côté de la plaque. Quant aux effets gores, ils prêtent souvent à sourire. Pour illustrer mon exemple, je renvoie à la séquence où Yolande Moreau fait appel à la fameuse meute en question.
C'est aussi le sujet du film, sur lequel on a peu de précisions. Alors que l'on croit se trouver dans un film de tortures, le long-métrage sombre dans le genre zombies sur le retour, mais sans apporter la moindre explication sur les créatures de service.
Bref, Franck Richard semble avoir du mal à mélanger les genres et à se débarrasser de ses propres références.
Ce qui donne lieu à une production particulièrement maladroite et grossière.

Note: 02/20
Note nanardeuse: 15/20


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