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En fait, c'était pas vraiment nécessaire

Publié le 04 juillet 2011 par Ladytelephagy

N'allez pas croire que je suis de mauvaise humeur. Ni que je vous en veux personnellement. Mais je m'apprête à vous parler de Necessary Roughness, et ça va pas être joli.

UnNecessary

On pourrait pourtant arguer que je suis en piètre position pour disserter sur Necessary Roughness, vu que je n'ai vu que les deux tiers de son pilote. J'ai envie de dire : JUSTEMENT ! C'est bien pour ça que je sais que j'ai du mal à en dire, parce que je n'ai pas tenu jusqu'à la fin. Même pour The Nine Lives of Chloe King, j'ai tenu (d'accord, le pilote était moins long, je vous accorde ça).
Mais Necessary Roughness est particulièrement lassant, parce qu'en somme, on y revoit ce qu'on a déjà vu 50 fois, et encore je suis gentille, avec la nana qui soudain a besoin d'argent, et qui va faire un truc un peu hors du commun (et même pas vendre de drogue pour ça, pffeuh !) pour subvenir à ses besoins, ici un divorce coûteux, ce qui est toujours plus louable que simplement vouloir maintenir un niveau de vie irréaliste comme dans Lights Out. Mais en fait, il n'y a pas d'enjeu : comme par hasard l'héroïne rencontre un mec super, comme par hasard il peut lui permettre de trouver un boulot, comme par hasard une fois qu'elle fait ce boulot elle ne pourra plus se le taper, etc...
Alors au lieu d'être contente que ça nous change des trucs abracadabrants à la Weeds ou Breaking Bad, je me suis copieusement emmerdée. Je crois que dans le fond, le problème, c'est qu'on a un peu fait le tour de ces changements à 180° et qui font que ça alors, maintenant elle va faire des trucs qu'elle faisait pas avant !
Pourquoi, on pouvait pas juste faire une série où c'est ce qu'elle fait, point barre ? On est obligés d'ajouter ces éléments artificiels ?
Et en parlant d'artificiel... la gueule de Callie Thorne, ça fait peur. Les coutures lâchent dans tous les sens. Je sais, on avait dit pas le physique (euh, quand on a dit ça déjà ?), mais là franchement... Alors après, tout le monde ne peut pas être Sarah Shahi et donner de l'intérêt à une série moyenne par sa seule lumineuse présence, et c'est pas une obligation. Mais sincèrement, on s'attache pas à ce tas d'os, on peut pas. On s'en fout, même, de sa vie, à la limite.
...Ce qui explique comment j'en suis arrivée à ne pas regarder le pilote de Necessary Roughness en entier, je suppose. Je me demande si Livia, qui d'ordinaire accroche mieux sur les séries USA Network que moi, a réussi à s'attacher à cette série ?
Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Necessary Roughness de SeriesLive.


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