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Shadows of the Damned

Publié le 06 juillet 2011 par Gameinvaders
Emparez vous de votre Big Boner et shootez

Quand trois génies s’associent, cela donne Shadows of the Damned. En effet, Shinji Mikami, créateur de Resident Evil et Akira Yamaoka, responsable de la bande sonore de Silent Hill, se sont ralliés à Suda 51 et Grasshopper Manufacture et nous ont pondu un titre bourré d’action pour le moins très étrange…

Shadows of the Damned

Il voit 2 fois mieux que vous

Vous incarnez Garcia Hotspur, chasseur de démons badass à l’accent mexicain très prononcé. Pour vous familiariser avec les commandes principales du jeu, vous commencez l’aventure dans votre appartement dans lequel votre petite amie Paula se fait enlever par Fleming, le terrible Maître des Démons, accompagné de sa horde des ténèbres. Ce dernier repart évidemment dans ses Enfers, avec votre « bombasse blondasse », pour se venger du fait que vous ayez détruit une bonne partie de ses suppôts. Bien sûr, pas question pour Garcia de laisser tomber sa belle, vous suivrez donc Fleming dans son sinistre royaume. Vous voici devant la porte des Enfers, heureusement vous ne serez pas seul. Un ancien démon, nommé Johnson, vous accompagnera dans votre escapade. Il a tendance à jacasser un peu trop certes, mais il vous sera d’une aide précieuse de par sa connaissance de ce sombre endroit ainsi que des créatures le peuplant. Une fois dans les Enfers, Paula fera différentes sortes d’apparitions et vous passerez votre temps à la poursuivre tout en éliminant les démons se trouvant sur votre route. Rien de bien folichon.

Shadows of the Damned

Shoot the goat !

Côté gameplay vous n’allez pas vous amuser comme des fous non plus mais l’univers assez spécial de Shadows of the Damned vous tiendra en haleine. Johnson, votre fidèle compère, en plus de vous donner des informations, a la possibilité de se transformer en torche et toutes sortes d’armes (pistolet, fusil à pompe, mitraillette…). Il sera, de plus, capable d’effectuer des tirs de lumière. Explications. A certains moments les ténèbres vous encercleront, Garcia, étant un mortel, verra sa vie diminuer petit à petit à force de rester prisonnier à l’intérieur. Le seul moyen de les chasser est donc d’effectuer un tir de lumière sur une tête de mouton surmontée d’une chandelle (ne cherchez pas, c’est aussi bizarre par la suite). Mais attention, les créatures sortant des ténèbres semblent plus résistantes que les autres car encore protégées par une sorte de carapace de ténèbres. Le tir de lumière permettra donc d’enlever cette protection pour ainsi détruire les démons normalement. Les boss quant à eux sont assez simple à vaincre, vous devinerez relativement vite comment en venir à bout. Les ténèbres peuvent cependant se révéler utiles. En effet, le mécanisme de certaines portes peut s’actionner avec un tir, mais il vous faudra avoir les deux pieds dans les ténèbres. De plus, certains monstres ne peuvent être touchés qu’en étant dans ces dernières. Vous aurez très peu l’occasion de flipper car les démons semblent vraiment stupides, ils s’approchent lentement de vous, le temps de leur coller une balle dans le crâne mais méfiez vous, en grand nombre ils deviennent dangereux. L’humour (un poil pervers) constamment présent grâce à Johnson permettra d’évacuer le stress provoqué par les hordes d’ennemis. Pour profiter pleinement de cette touche humoristique, ne vous fiez pas aux sous titres français qui se révèlent un peu trop…prude.

Shadows of the Damned

Attention aux démons sortis des ténèbres

Tout au long de votre parcours (assez linéaire), récoltez toutes sortes d’objets. Ramassez les munitions éparpillées dans le décor ou laissées par vos ennemis. En tuant les démons, n’oubliez pas de prendre les gemmes blanches qu’ils ont laissé et qui vous permettront d’acheter des munitions ou des boissons telles que tequilas, saké et absinthe afin de remonter votre barre de vie, tout ceci disponible auprès d’un certain Christopher. Les gemmes bleues récoltables après la mort d’un boss permettront l’upgrade d’une de vos armes, vous devrez donc les refiler à Johnson. Enfin, les gemmes rouges, que vous trouverez au fil de votre chemin ou chez Christopher, permettent d’améliorer vos compétences comme la rapidité de recharge d’une arme ou l’augmentation de votre barre de vie. Récoltez aussi des « clés » sous forme de fraise (fruit préféré des démons d’après Johnson), œil ou cerveau. Ces objets vous serviront à ouvrir des portes ornées de têtes de bébés réclamant à manger ces trois délicieux mets (je vous avais prévenu que ça ne s’arrangeait pas). Tant que nous sommes dans les choses intrigantes, continuons. Pour varier le gameplay, des phases de jeu en 2D ont été insérées, ressemblant à une sorte d’assemblage de papiers, où vous devrez évidemment shooter du démon mais aussi ramasser les fameuses gemmes blanches (ramassez les toutes et une gemme rouge vous sera offerte à la fin du niveau). Le reste de l’aventure se compose donc de shoot à la troisième personne rappelant le style des derniers Resident Evil, Garcia pourra bouger en tirant, effectuer des roulades, sauter par les fenêtres…

Shadows of the Damned

N'oubliez pas de regarder les affiches

Shadows of the Damned n’est malheureusement pas parfait. Là où le jeu pêche est au niveau de la caméra, vraiment exécrable lorsque les ennemis s’approchent d’un peu trop près. Préférez dans ces cas là user du bâton et non des armes à feu. Pas mal de bugs de collisions sont assez frustrant. Les graphismes quant à eux ne sont pas des plus magnifiques comparés à certains titres sortis récemment mais ils sont potables et finalement on n’y fait pas attention, étant constamment plongés dans la pénombre. Vous serez limité dans vos déplacements, ne vous attendez pas à un monde complètement ouvert, il vous faudra suivre un chemin très linéaire. La musique est excellente mais trop peu mise en avant, dommage car les réalisations d’Akira Yamaoka collent très bien à l’ambiance sex, blood et rock’n’roll du jeu. Enfin, en moins d’une dizaine d’heures vous aurez bouclé l’aventure de Garcia Hotspur au pays des démons, trop court évidemment.

Shadows of the Damned n’est pas le jeu de l’année mais grâce à un gameplay nerveux et un univers totalement cinglé, vous pourrez y trouver votre bonheur, si vous adhérer aux délires de Suda 51 et Shinji Mikami bien sûr. Un mode multijoueur ou online auraient été les bienvenus pour avoir l’envie d’y revenir au moins une seconde fois car le titre est peu varié et ne possède que trois niveaux de difficulté (chasse aux citrons, chasse aux démons et chasse extrême). Bref, vous aimez le sang, les blagues un peu provocatrices et shooter du démon ? Shadows of the Damned est fait pour vous, sinon passez votre chemin.

Score:

★
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☆


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