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Le peuple l’a demandé, Sarkozy l’a fait

Publié le 17 avril 2010 par Jmichel
Nicolas Sarkozy écoute les doléances du peuple. Ce n’est pas parce qu’il fréquente les propriétaires de yacht qu’il est insensible aux demandes du peuple.
Il l’avait déjà démontré : lorsque le peuple a demandé une augmentation du pouvoir d’’achat, Sarkozy l’a satisfait en diminuant les impôts, notamment de ceux qui en payaient trop et qui ont donc été exonérés de la nouvelle contribution pour le financement du RSA.
Sarkozy voulait la taxe carbone. Après la censure de sa loi par le Conseil Constitutionnel — dû aux cadeaux faits aux plus gros pollueurs, égalité devant les charges publiques qu’il appelle ça le Conseil —, il était déterminé à passer en force. Le gouvernement devait persévérer, tout le monde était sur le pont, la bataille du CO2 était la mère des batailles du XXIème siècle.
Mais Martine Brochen était contre, pour elle c’est bien insuffisant, mais c’est quand même trop. Même les verts étaient partagés. Le lobby des agriculteurs aussi était monté sur le pont et les gros industriels s’agitaient dans les soutes.
Mais Sarkozy tenait bon le cap, il ne fallait pas rater le rendez-vous du siècle contre le réchauffement. Le crime ne passera pas par lui : « le crime de non-assistance à planète en danger ». C’est un obstiné notre Niquolas, il l’a montré et démontré.
Et puis les élections sont passées. Les électeurs, ceux qui se sont déplacés, en votant Brochen ou Ecolo ont exprimé leur opposition à la taxe carbone.
Message reçu ont dit les ministres. Et Sarkozy a écouté le peuple, le peuple a demandé pas de taxe carbone, Sarkozy l’a fait : il a dit publiquement à Chantal Jouanno de la fermer.
Et ce que Niquolas lui a dit en privé, seuls elle et lui sont au courant (qui passe ou qui ne passe plus ?).

Plus sérieux : le Conseil d’Etat est-il toujours un organisme indépendant ?


On sait que le Conseil d’Etat dans sa fonction juridictionnelle mais aussi dans celle de conseil au Gouvernement a toujours su préserver son indépendance de fait sinon de droit vis-à-vis du pouvoir politique.
La maître Niquolas de la rupture aurait-il eu la peau de cette indépendance ? Ce serait pire que la disparition du juge d’instruction.
Explication : « Ce qui est étonnant, c’est que la taxe carbone avait été totalement validée par le Conseil d’Etat, sans aucune observation particulière » disait-on à l’Elysée après la censure du Conseil Constitutionnel. Or pour un constitutionnaliste, cette censure était « largement prévisible ».
Le Conseil d’Etat aux ordres, ça ce serait vraiment une nouveauté.

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