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Un jour à Tiébélé

Publié le 06 juillet 2011 par Marjoriem

Un jour à TiébéléA 180 km de Ouagadougou, en direction du Ghana, on trouve la ville de Tiébélé. Le détour en vaut la peine, c’est ici que vous trouverez les cases décorées de l’ethnie Gourmantché.

Chaque année, les femmes décorent les maisons avec des motifs symboliques pour protéger les maisons (dans la tradition animiste). Par exemple, le lézard est considéré comme le premier occupant de la maison et sa présence indique que la maison est saine. Par conséquent, personne n’emménagera dans une case qui n’aurait pas été d’abord visitée par un lézard. Si aucun ne se présente, on va voir un féticheur qui conseillera un sacrifice.

Un jour à Tiébélé

Vue de l'intérieur

L’entrée des maisons est très (très) basse, et un « rempart » situé juste au devant en rend l’accès particulièrement difficile. Auparavant, c’était un moyen de protéger les familles contre des guerriers d’autres ethnies ou même les bêtes sauvages. Le chef de famille se tenait sur le côté et pendant que l’intrus courbé en deux tentait de se faufiler à l’intérieur, il n’avait plus qu’à lui fracasser la tête.

Un jour à Tiébélé

Motif caurie

Les murs sont très épais, et l’intérieur conserve la fraîcheur, contrairement aux constructions actuelles dont les toits en tôles ondulées font des cases de véritables saunas pendant la saison chaude (les températures pouvant grimper jusqu’à 50°).

Les pigments utilisés sont tous naturels :

- le rouge provient de la latérite, cette roche rouge qui constitue le sol burkinabé.

- le blanc vient du kaolin

- le noir de roches volcaniques.

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