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Le Fantastique Homme Colosse

Publié le 08 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique
année: 1957
durée: 1h20

l'histoire: Durant une opération militaire, le colonel Glen Manning est touché par les radiations émises par l'explosion d'une bombe au plutonium. Bien que son corps ait été brûlé à 90%, il parvient à survivre, puis commence à grandir de façon inquiètante. Manning perd progressivement sa santé mentale.

la critique d'Alice In Oliver:

L'Homme qui rétrécit, le chef d'oeuvre de Jack Arnold, a évidemment marqué les esprits. Ce petit film fantastique influencera de nombreux ersatz, interrogeant la science et la nature humaine.
Bert I. Gordon poursuit les hostilités en 1957, avec le Fantastique Homme Colosse (en anglais, the Amazing Colossal Man), mais en proposant le phénomène inverse. Attention, SPOILERS !

Lors d'une mission de routine, le colonel Glen Manning est touché par l'explosion d'une bombe au plutonium.
Curieusement, son corps n'a pas subi de brûlures, mais très vite, le militaire grandit de façon exponentielle. Glen devient alors un sujet de curiosité scientifique.
Bientôt, son cas fait la sensation des journeaux et Glen est exposé dans un cirque. L'ancien soldat est devenu un phénomène de foire, désormais exposé aux yeux du monde.

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En un sens, le début du Fantastique Homme Colosse n'est pas sans rappeler le chef d'oeuvre de Jack Arnold. La différence se joue dans cette ambiance de guerre froide et de menace nucléaire. Bert I. Gordon dénonce les grandes peurs du monde de demain, celui de la science et alerte sur les dangers de la radioactivité, le cas de Glen Manning échappant à toute explication logique.

Encore une fois, le film de Bert I. Gordon s'inscrit dans un climat de peur et de paranoïa, toute personne différente suscitant le rejet, l'exclusion voire l'élimination. Le cinéaste a également le mérite de se concentrer sur la psychologie du héros, évidemment dépassé par son propre cas, et sombrant peu à peu dans la solitude et la folie. Toutefois, Le Fantastique Homme Colosse a bien vieilli.
Certaines séquences prêtent évidemment à sourire. Inutile de le comparer à L'homme qui rétrécit, le film de Bert I. Gordon ne possédant jamais son lyrisme, sa poésie et sa philosophie.
Cependant, ça reste un bon film de genre, largement recommandable pour les fans du cinéma bis.

Note: 13.5/20


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