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Quai d’Orsay, le syndrome de l’anglais

Publié le 14 février 2008 par Alain Ayache
C’est vraiment la preuve qu’au ministère des Affaires étrangères, on a méconnu la règle pourtant intangible : le ministre nommé doit parler un anglais parfait. Ce qui paraît être la moindre des choses. Mais à l’exception de Villepin et Kouchner, ce ne fut jamais le cas. Ni Alain Juppé qui tentait de se perfectionner à Berlitz, ni l’ineffable Michel Barnier qui, dit-on, vient de s’y mettre, sans omettre l’ex-ministre socialiste, Hubert Vedrine. Celui-ci aurait pu connaître une carrière plus brillante encore s’il avait pratiqué la langue de Shakespeare. Gardons, pour la bonne bouche, Philippe Douste-Blazy dont les rudiments d’anglais ont contribué à la bonne humeur qui régnait au Quai d’Orsay où Jacques Chirac, de manière très imprévue, avait nommé celui qu’on a surnommé « le ministre étranger aux affaires ».

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