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The Big C [2x 02]

Publié le 15 juillet 2011 par Lulla

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Musical Chairs // 53o ooo tlsp.

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   C’est l’automne en été dans The Big C, malgré mes dires sur la critique de l’épisode précédent. J’ai dû tourner la tête au moment où la mention « Fall » est apparue à l’écran. Le Season Premiere avait plein de défauts, mais pas celui-là. Je ne regrette donc pas de lui avoir accordé deux étoiles plutôt qu’une après de longues minutes d’hésitation. Tout semble rentrer dans l’ordre dans le petit monde de Cathy, si l’on part du principe que le désordre est aujourd’hui sa norme. Elle est de retour à l’école, accueillie chaleureusement par les plus lèche-culs de ses étudiants et en fait même profiter malgré lui son fils chéri. Adam, qui était relativement discret en saison 1, est désormais au centre de toutes les attentions. Quand on regarde bien, il lui arrive trois histoires différentes dans cet épisode, même si la dernière, celle où il trompe sa petite-amie avec une fumeuse de shit, est plus prometteuse pour la suite. Qu'il soit dorloté par ses petits camarades ou qu'il refuse de totalement grandir, on s’en fiche un peu au fond. Pour le moment en tous cas. On veut juste un peu d’action, qui n’implique pas de préférence des bruits grossiers. J’ai appris à apprécier ce personnage plutôt agaçant à la base et, pour tout vous dire, je l’assimile un peu à mon petit frère. Ils ont quelques traits communs bien que lui ne soit pas roux, fort heureusement (ma croisade anti-roux se poursuit). Non loin d’Adam, Andrea est de retour et j’ai pris un pied monstre à la retrouver. Ses répliques sont cultes, dignes des sitcoms des années 90 type « Une nounou d’enfer » (pas sûr que vous le preniez comme un compliment mais moi, oui). Sa franchise est sa plus grande arme. J’espère qu’elle remplacera d’une certaine manière Marlene dans le rôle de la confidente de Cathy (tandis que le fantôme de la morte restera hors-champ, merci bien).

   Rebecca aurait pu postuler pour le job à plein temps, on peut même considérer qu’elle était la mieux placée ! Mais c’était sans compter son naturel quelque peu… déroutant. Là aussi, j’ai savouré ses répliques, qui étaient, pour le coup, dignes des plus grands soaps des années 80 et 90. Elle jouait évidemment la garce, mais la garce qui s’ignore, dénuée de second degré. Quand elle pense à nommer sa future fille Cathy, elle est sérieuse. Vraiment ? Je suis carrément fan de cette femme et Cytnhia Nixon en aurait presque volé la vedette à Laura Linney ! Par ailleurs, je souhaite officiellement m’excuser auprès des auteurs contre qui j’ai pesté la semaine dernière. Ce n’était peut-être pas une si mauvaise décision que ça de révéler le secret de Cathy à Sean. Ca permet de se débarrasser d’un poids qui serait très vite devenu trop lourd pour se concentrer sur autre chose. Cet autre chose, actuellement, c’est la maladie de Sean. J’ai hâte de découvrir l’autre Sean, celui qui regarde la télé, mais à condition qu’il ne squatte pas son corps à plein temps. On risquerait de le trouver désespérément banal comme frère et futur père. Puis le conflit a débouché sur une jolie scène de réconciliation qui m’a touché. Allez, vous êtes pardonné.

   Dans le couple Jamison, il semblerait que les rôles soient en train de s’inverser. Paul devient le raisonnable du couple tandis que Cathy n’en fait qu’à sa tête, en colère contre la Terre entière et plus particulièrement contre son nouveau médecin, interprété par un Alan Alda très inspiré. J’aime beaucoup la sincérité de son discours, même s’il refuse d’avouer qu’il a menti à la petite mamie en lui faisant croire qu’elle était en parfaite santé afin qu’elle profite au mieux des derniers jours qui lui restaient à vivre. C’est un beau geste, dont on n’aimerait simplement pas être la victime. Dommage que la mort de Nadine ait été si prévisible à partir du moment où elle a donné son numéro de téléphone à Cathy. La scène était alors très claire dans ma tête et le résultat a été fidèle à ce que j’avais imaginé. Le petit numéro de magie était-il indispensable ? Non. Mais Laura Linney y était magnifique et il mettait bien en scène le parallèle entre le médecin et le magicien, pas novateur, certes, mais bien vu.

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// Bilan // Pas de fantôme de Marlene dans The Big C cette semaine, pas de pets non plus, mais une qualité retrouvée malgré quelques maladresses subsistantes. Mes doutes se sont dissipés : la série que j’ai tant aimée en première année semble bien de retour. On a perdu Tara Gregson il y a quelques semaines, mais, Dieu merci, Cathy Jamison est toujours vivante !


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